Parties de campagne (5) : après Edith, Martine à Matignon ?

Famille. On est en mars 1993. Edith Cresson mène campagne lors des législatives, qui seront d’ailleurs fatales à la gauche, en faveur du candidat PS Guy Monjalon.

L’actuel conseiller général et maire des Ormes l’a déjà suppléée par le passé, à l’Assemblée nationale, alors qu’elle enchaînait les maroquins.

Edith Cresson a invité pour l’occasion Martine Aubry qu’elle a lancée dans le grand bain en mai 1991, la nommant ministre du travail dans son éphémère gouvernement.

Sur la photo, la jeune Martine papote au comptoir dans un bar de Dangé-Saint-Romain, avec le candidat et son ex-patronne. Elle est alors toujours ministre mais dans le gouvernement de Pierre (Bérégovoy).

A l’arrière-plan, on devine la barbe d’un certain Gilbert (Guérineau), l’homme de confiance d’Edith, dont on a déjà parlé ici.

Bien des années après, le nom de Martine est cité comme possible Premier ministre, si l’on se fie aux infos filtrant du camp de François (Hollande).

Pour cela, il faut évidemment que le candidat socialiste gagne dimanche prochain. Et que Jean-Marc (Ayrault), l’autre Premier ministre pressenti, et visiblement favori, ne le soit pas.

L’histoire ne dit pas (encore) si Edith, qui a voté François à la primaire du PS, soutient son ancienne protégée Martine.

Une affaire de famille, quoi.

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