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Une saison de prix…

Terminée ! La saison des prix littéraires s’est achevée ce jour avec la remise du prix Interallié. Il est allé à Morgan Sportès pour son roman « Tout, tout de suite ». Un lauréat surprise puisque cet auteur, – le prix Interallié récompense un roman écrit par un journaliste et il n’est pas doté financièrement –, ne figurait pas parmi la dernière sélection qui comprenait Laurence Cossé pour « Les amandes amères », Stéphane Hoffman pour « Les auto-tamponneuses » et Simon Libérati pour « Jayne Mansfield 1967″ ( prix Fémina, lire par ailleurs).
Petite retrospective donc d’une saison des prix 2011 pour ceux qui y attachent encore de l’importance ( ils ont le droit !) , et surtout pour tous ceux qui y puiseront des idées pour leurs prochaines lectures.
 Entamée le 27 octobre dernier avant le Grand prix du Roman de l’Académie française – c’est Sorj Chalandon qui l’obtenu pour « Retour à Killybegs » –,  la saison des distinctions aura révelé quelques surprises. Comme le prix  Goncourt 2011 attribué au premier roman d’Alexis Jenni, « L’art français de la guerre », publié chez Gallimard.
Le prix Goncourt des lycéens, lui, a récompensé Carole Martinez pour son deuxième roman « Du domaine des Murmures ».
Le prix Renaudot, lui, a recompensé un auteur à succès, Emmanuel Carrère pour son roman « Limonov », édité chez POL.
Et le Renaudot des lycéens ? C’est Delphine de Vigan qui l’a eu pour « Rien ne s’oppose à la nuit ».
La surprise est venue du prix Décembre qui, pour la première fois de son histoire, a recompensé deux auteurs ex-aequo. Il s’agit de Jean-Chrstophe Bailly pour « Le dépaysement : voyages en France » ( Seuil) et Olivier Frébourg pour « Gaston et Gustave », sorti au Mercure de France.
Quid des prix Médicis ? Trois auteurs ont été distingués. Le prix Médicis revient à Mathieu Lindon pour  » Ce qu’aimer veut dire » ( POL). Le Médicis étranger est allé « Une femme fuyant l’annonce  » de David Grossman. Enfin, Sylvain Tesson a reçu le prix Médicis de l’essai pour « Dans les forêts de Sibérie ».
Les trois prix Fémina sont allés à Simon Libérati pour « Jayne Mansfield 1967″, Francisco Goldman pour « Dire son nom », (étranger) et à Laure Murat pour « L’homme qui se prenait pour Napoléon » ( essai).
A ceux qui se posent la question de savoir quelles sont  les retombées des prix littéraires en terme de vente, voilà de quoi vous donner une petite idée avec ce graphique.
Et bonne lecture !

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