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Samedi, Hubert Nyssen est décédé à l’âge de 86 ans. Le fondateur de la maison d’édition Actes Sud aura occupé, sa vie durant, une place à part dans le monde de la littérature. Tout a commencé en 1976, dans la région d’Arles, dans une bergerie. Lui-même auteur, Hubert Nyssen, Belge, va se mettre en quête de découvrir des talents. Avec un certain flair.

Impossible de ne pas citer Paul Auster mais aussi Stieg Larsson et la fameuse saga Millenium. S’y ajoutent Nancy Huston, Alaa El Aswany, ce dentiste egyptien devenu écrivain, mais aussi Laurent Gaudé qui rafle d’ailleurs le prix Goncourt en 2004 avec  » Le soleil des Scorta ». Parmi les autres auteurs dont j’ai découvert l’univers grâce à Actes Sud, il y a Mathias Enard, Andreï Guelassimov, Henry Bauchau, Zakhar Prilepine, Percival Everett, Stephano Benni, Russel Banks, Alice Ferney, Yoko Ogawa, Yu Hua, Anna Enquist… De quoi faire le tour du monde !

Aujourd’hui, Actes Sud c’est 5.400 titres et une philosophie qui repose sur trois élements. Vivre et travailler loin de Paris étant le premier d’entre eux. Le second ? Le choix des auteurs étrangers. Et enfin des couvertures qui donnent envie.  Depuis 2000, c’est sa fille Françoise qui tient les rênes de la maison d’édition.

Né le 11 avril 1925 à Bruxelles dans une famille modeste, le jeune Hubert Nyssen a été résistant pendant la Deuxième gueurre mondiale avant de créer un cercle littéraire d’obédience communiste. Naturalisé français en 1976, Hubert Nyssen est devenu membre de l’Académie royale de Belgique. Il aussi été enseignant en France et en Belgique.  

 

 

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