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Viens de refermer  » Les animaux de compagnie », de l’Islandais Bragi Olafsson. Un drôle de livre, pour le moins ! L’histoire est assez foutraque. Voire totalement. Voyez plutôt. Emil, un jeune trentenaire islandais vient de gagner à la loterie. Il décide alors de gagner Londres où ce fou de musique, – l’auteur de ce roman a été l’ex-bassiste des Sugarcubes, le groupe de la chanteuse Björk, excusez du peu ! – , peut alors fouiller les bacs des disquaires et en rapporter des dizaines. Dans l’avion du retour, il fait, un peu malgré lui, la connaissance d’un vieux grammairien, Armann. Et retrouve une jeune femme qui, quinze ans auparavant, ne l’avait pas laissé indifférent. Mais c’est une fois rentré en terre islandaise que l’histoire prend une tournure un peu foldingue.

En effet, tandis que le héros s’apprête à profiter de ses disques dans son salon, une de ses vieilles connaissances cherche à le voir. Par tous les moyens. Le type en question, c’est Hàvardur. Un type jusque-là interné en Suède pour diverses raisons qui avait connu notre héros dans un précédent job, dans une quincaillerie. Ensemble, ces deux êtres qui n’ont absolument aucun point en commun, sont partie plusieurs semaines à Londres il y a 5 ans pour y soigner un chat, un iguane, un lapin et un autre petit rongeur. Evidemment, tout est parti très vite à vau-l’au. Les animaux sont morts les uns après les autres et Emil a dû verser de l’argent à son colocataire pour qu’il s’en aille loin…

Mais Hàvardur n’est pas du genre à être raisonnable. Ce jour-là, alors qu’Emil vient à peine de rentrer chez lui, Hàvardur rentre chez son « ami » par la fenêtre. Emil, lui, qui ne veut plus en entendre parler, s’est caché sous son lit. C’est de là qu’il va raconter l’histoire. Au fil des heures, des personnages (Armann qui vient récupérer ses lunettes, la jolie Gréta qui vient boire un verre, les deux amis d’Emil…) sonnent à la porte, les quiproquos se multiplient. Mais où est passé Emil ? Personne ne le sait tandis que la soirée dégénère.

Humour noir, références musicales, personnages extravagants sont quelques-unes des petites perles de ce premier roman paru en France ( « Days off », le premier, n’a pas encore été traduit). Reste la fin. Ratée. Enfin, c’est mon avis. Mais un sympathique moment de lecture quand même.

 

 » Les animaux de compagne », de Bragi Olafsson, Actes Sud, 20€.

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