Flux pour
Articles
Commentaires

Laurent Mauvignier est de retour avec « Ce que j’appelle oubli »,  un livre très court ( 64 pages !) qui  arrive après un roman plus long ( « Des Hommes » sorti en 2009 avec 288 pages ).  Rappelez-vous, il s’agissait, quarante ans après les faits de replonger dans l’horreur des « événements » d’Algérie à travers les souvenirs et les démons de Bernard, Rabout, Février et les autres. Cette fois, rien de tout ça. L’histoire s’inspire d’un fait-divers tragique. Voyons ce que nous dit la quatrième de couverture  :

Quand il est entré dans le supermarché, il s’est dirigé vers les bières. Il a ouvert une canette et l’a bue. À quoi a-t-il pensé en étanchant sa soif, à qui, je ne le sais pas. Ce dont je suis certain, en revanche, c’est qu’entre le moment de son arrivée et celui où les vigiles l’ont arrêté, personne n’aurait imaginé qu’il n’en sortirait pas.Cette fiction est librement inspirée d’un fait divers, survenu à Lyon, en décembre 2009.
   

 

Economie de mots dans ce livre qui se lit d’une traite. Mais la tension est bien là, palpable. Comme le héros, on se retrouve dans ce rayon de supermarché. Face à lui, quatre vigiles qui ne lui laisseront aucune chance. Tragique. Horrible. Mais comme toujours avec Laurent Mauvignier, – autant vous le dire tout de suite, cet auteur fait partie de mon panthéon personnel ! –, très très bien écrit.

« Ce que j’appelle oubli », Laurent Mauvignier aux Editions de Minuit. 7€.

Laisser un commentaire

*