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En ce moment, c’est le célèbre auteur du froid, le Suédois Henning Mankell qui s’est installé dans ma poche. Et plus précisement  » Les chaussures italiennes », édité chez Points en avril. L’histoire ? Cette fois, pas de Wallander, ce policier dont on a lu le crépuscule de vie dans l’épatant  « L’homme inquiet » paru en 2010.Mankell nous entraîne sur les traces de Fredrick Welin, ancien chirurgien, exilé volontaire depuis douze ans sur une île de la Baltique. Un jour, son ancienne fiancée Harriet brise sa routine. Et exige qu’il tienne une promesse faite des décennies auparavant. Le début d’un road-movie glacé. Et d’une belle histoire chez un retraité solitaire et une femme en fin de vie. Tout en finesse. Comme toujours chez Mankell.

Fredrick, qui vient de retrouver celle qu’il a aimée quarante ans auparavant, découvre aussi qu’il a une fille, Louise. Drôle de jeune femme qui boxe et écrit des lettres aux puissants de la planète pour se plaindre de leurs actions. Au fil de l’histoire, le héros se met aussi en quête d’Agnès. C’est à cause de ce qu’il lui a fait qu’il a quitté son métier de chirurgien. La jeune femme infirme accueille désormais des jeunes filles désoeuvrées.

Au final, une histoire toujours aussi rondement menée où la nature prend toute sa place. L’émotion aussi. Chouette moment. A vous de voir.

« Les chaussures italiennes », Henning Mankell, Points, 7,50€

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