7 mar 2011
Le libero des pieds carrés
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J’oublieraiiiii… ton nom (sauf dans l’Indre)

Pas franchement originaux, les dirigeants de foot… A la vue des équipes engagées dans tous les championnats de la région Centre, difficile de trouver un club avec un nom insolite. Dans l’Indre, il y en a quand même qui ont fait preuve d’ingéniosité en osant des noms pour le moins inattendus.

C’est le cas des deux petits nouveaux du championnat départemental indrien, créés en début de saison et qui ont donc commencé tous deux tout en bas dans la hiérarchie, aux bases : la cinquième div’.

Tous deux sont basés à Châteauroux. La Berrichonne a donc du souci à se faire de l’émergence du FC Manga Secret et du Spartak Châteauroux .

Pour le premier, la référence est quasiment immédiate. On se souvient tous de nos journées passées à regarder L’école des champions ou Olive et Tom. Sauf qu’ici, pas de Mark Landers, ni d’Olivier Atton et encore moins de Thomas Price. Mais n’en déplaise à Bernard Minet, la référence au dessin animé aux terrains de 2 km de long et aux ballons déformés par la force des frappes des joueurs n’est même pas souhaitée.

Si on pouvait trouver un lien entre le FC Manga Secret et la New Team, ce serait plutôt au niveau des tôles qu’ils infligent à leurs adversaires à chaque nouvelle journée de championnat.

Bah, il est où, Ben Becker ?

Le club est en effet leader de la poule B de cinquième division, avec douze victoires en autant de rencontres, 57 pions marqués au compteur contre 4 encaissés. On a fait pire, pour une première saison… Mais alors, d’où viennent ces génies de la cinquième div’, s’ils ne sont pas tout droits sortis de l’imagination de dessinateur japonais frustrés des résultats de leur équipe nationale ?

« Manga Secret est le nom du quartier duquel je suis originaire, sur l’île de Mayotte, explique le président, Mhounthoiri Madi. Dans cette équipe, on retrouve principalement des jeunes originaires de Mayotte, qui avaient l’habitude de jouer dans la rue. Nous avons voulu créer un club pour leur permettre d’évoluer sur un vrai terrain de foot, et pas en bas de leur immeuble. »

Avec quatorze points d’avance sur leurs poursuivants, les Mahorais voguent tranquillement vers la montée. En même temps, avec un nom comme ça, c’était sûr qu’ils étaient venus pour gagner.

Du côté du Spartak, moins de tôles, malgré notamment un 21-1 face à la réserve de Heugnes (qui en a quand même pris 131 en 12 journées, et encore, l’équipe a été forfaite une fois !), certainement pas loin d’être un record départemental. L’équipe est également bien placée pour l’accession à l’étage supérieur, même si elle vient de perdre son fauteuil de dauphin lors de la dernière journée.

A ne pas confondre avec le Spartak qui a tapé l'OM en Champion's League

Mais comment diable peut-on choisir ce nom ? A-t-on affaire à des nostalgiques de l’ex-URSS ? A leurs maillots rouges, on pourrait le croire… « Nous sommes pour la plupart des étudiants de l’IUFM, nous jouions en futsal toutes les semaines et on a voulu créer notre club », expliquent les dirigeants.

Le vieux cliché du prof gauchiste ? « C’est plus pour faire référence à Spartacus qu’à Lénine. On cherchait un nom qui frapperait les gens et qui correspondrait à notre esprit de compétiteurs. Pour marquer les gens, on avait hésité entre Dynamo et Spartak. Mais Spartak, ça fait plus guerrier ! »

Pour l’anecdote, les Castelroussins ne sont pas les premiers à dénommer leur club ainsi. En effet, dans le Nord, on retrouve un Lille association Spartak Kremlin, mais aussi un Spartak FC Meteors Calais.

Et comme les Spartakiens (à ne pas confondre avec les Spartakistes) font les choses bien, ils se sont même dotés d’un hymne, qui colle totalement avec le nom du club : l’hymne soviétique chanté à la française. Enjoy !

(pour ceux qui en douteraient encore, non, ce n’est pas la bonne traduction…)



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