Heckly, grandeur d’âme et capilotade

Sylvain Heckly a la jambe en morceaux. Une double fracture tibia-péroné, soit, au bas mot, six mois d’indisponibilité. L’attaquant du Poitiers FC n’est certes pas le premier – ni le dernier, puisque Joey Barton est toujours en activité – à être victime d’un tacle trop appuyé, mais son discours, lui, sort du lot.

Heckly évacué, le moral dans les chaussettes

Interrogé par la Nouvelle République sur son lit d’hôpital, le Poitevin relativise son infortune – « il y a plus grave dans la vie » – et surtout ne charge pas l’adversaire qui l’a blessé, en l’occurence le Tourangeau Matioudila : « Je ne lui en veux pas et sa place est à peine plus enviable que la mienne ». Le tout en souriant. Respect.

Hackly alité, ni rancune ni colère

Bon, l’article vaut aussi pour son accroche, à savoir « le bruit sourd d’une jambe en capilotade ». Capilotade ? Le Larousse évoque un « ragoût fait des restes coupés en petits morceaux ». Guère engageant. Par extension, mettre en capilotade signifie « mettre en pièces, écraser ». Bon, bah je crois qu’on a compris, là…