Le top 3 des « bad boys » du Stade rennais

Rennes est surtout connu pour son centre-ville charmant et bourgeois, sa fameuse galette/saucisse, ses soirées étudiantes du côté de la rue Saint-Michel, autrement nommé  » rue de la soif  » (allez savoir pourquoi…).

Mais on oublie les  » bad boys » de la capitale bretonne. Pourtant l’histoire récente du Stade rennais a plus été marquée par les frasques de ces salariés/joueurs que par les titres sportifs. Les Pieds carrés vous ont concocté le top 3 des  » bad boys  » en rouge et noir. Stéphane Dalmat ou même Yann M’Villa passeraient presque pour des enfants de choeur…

Médaille de bronze : El Hadji Diouf.

L’enfant de Saint-Louis du Sénégal aurait pu prétendre à une meilleure place sur notre podium. Mais lors de sa saison rennaise, il n’en était encore qu’à ses coups d’essai. L’international sénégalais venait tout juste de quitter le cocon sochalien et ne maîtrisait pas encore tout… Certainement pas sa voiture comme le prouve l’accident de la circulation qu’il a provoqué en mars 2000 dans les rues de Rennes.

Sa voiture ? Façon de parler : la berline française était louée et Diouf n’avait pas encore le permis de conduire. Bilan de la folle course nocturne : plusieurs tonneaux et une étudiante rennaise, également à bord, grièvement blessée.

Le jeune homme, aussi imprévisible sur le terrain qu’en dehors, a beau être talentueux, il a été rapidement mis au ban du Stade rennais. Un passage à Lens plus tard et le « bad boy » a depuis trouvé son terrain d’expression dans le championnat anglais : bagarres, altercations avec des supporters, crachats, coucheries avec une prostituée alors mineure (non, elles ne s’appelle pas Zahia) ont désormais étoffé la panoplie de l’attaquant.

Des gestes techniques…

Ou pas…

Médaille d’argent : la triplette de choc !

Oui, il fallait bien être trois ce soir de mai 2000 pour faire mieux que le camarade El Hadji… David Sommeil, Christian Bassila et Lamine Diatta (240 kg sur la balance à vu de nez) s’en sont pris à deux employés d’un bar du centre-ville rennais.

On vous l’accorde : le videur d’établissement de nuit n’est pas toujours fin et diplomate, mais les trois footeux n’y sont pas allés de main-morte. Le portier, violemment frappé, a eu une interruption temporaire de travail (ITT) de 10 jours. Un autre employé du bar a été arrêté 3 jours.

L’affaire avait bien entendu fait scandale à Rennes. Et pour tenter de réparer son image, le club de François Pinault avait utilisé le marché des transferts estival pour faire le ménage,Diatta (toujours sous contrat et relativement irréprochable en dehors de cette bagarre) étant le seul à sauver sa tête.

Médaille d’or : Cyril Yapi, dit « batte-man » (désolé mais fallait le faire)…

Le nom de ce milieu offensif formé au Stade rennais ne vous dit peut-être rien. Pourtant, ce garçon avait montré des choses plutôt intéressantes dans le couloir gauche lors de ces débuts professionnels. Prêté un temps à Laval pour se faire les dents, le natif de Lorient est alors mêlé à un sombre fait-divers.

Le 10 janvier 2002, sa femme est brutalement frappée à coups de batte de base-ball. Grièvement blessée, elle s’en est finalement sortie. L’enquête judiciaire a d’abord démontré que le cousin de Cyril Yapi est impliqué dans cette tentative d’assassinat. De fil en aiguille, le joueur pro est lui même accusé.

Lors du procès en appel, chargé par son cousin, il finit par  » cracher  » le morceau, reconnaissant la préméditation et les premiers coups. Il a été condamné à 15 ans de prison. Un vrai  » bad boy « , d’autant qu’entre les faits et le procès, le Rennais, passé par Côme (série B italienne), est aussi apparu dans différentes bagarres à la sortie de différents établissements nocturnes…

Histoire de se faire plaisir, Les Pieds Carrés ontparlé d’un autre Rennais brillant : Stéphane « vas-y, remets-moi un Whisky-Coke steplait » Dalmat.