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« Amanda Dakota », Théo Ceccaldi/Freaks (2018)

amanda dakota

Théo Ceccaldi (violon, claviers, voix, compositions), Benjamin Dousteyssier ( sax alto et baryton), Quentin Biardeau (sax ténor, claviers, voix), Giani Caserotto (guitare électrique, claviers), Valentin Ceccaldi (violoncelle, horizoncelle), Etienne Ziemniak (batterie).

 

Disons-le tout de suite, cette « Amanda Dakota » est une bombe. Du genre à dynamiter en tous petits morceaux la plus rigide des certitudes musicologiques (enfin, il me semble), à faire voler en éclat les plus sérieuses tentatives de catégorisation stylistique (ça j’en suis sûre).

Donc. Il y a là-dedans une bonne grosse rythmique rock, une guitare qui déchire sa race, un duo magique de saxophonistes à tout jouer, et les frangins Ceccaldi. Valentin, le cadet, qui s’amuse à torturer un violoncelle et un improbable hybride électrisé du nom d’horizoncelle, et Théo, l’âme damnée d’Amanda Dakota, le compositeur de ce patchwork séduisant et par ailleurs, violoniste auréolé d’une Victoire du Jazz catégorie révélation.

Le groupe formé par Théo Ceccaldi pour cet album s’appelle « Freaks », et c’est bien dans cet univers qu’on se balade. D’un riff de guitare bien lourd à une envolée lyrique de cuivres, en passant par une ritournelle enfantine, Amanda Dakota  donne l’impression de sortir tout droit d’un polar d’Elmore Leonard, humour caustique et tendances borderline compris !

C’est donc déjanté, inattendu, brillant évidemment car tous ces jeunes Freaks sont d’excellents musiciens, et traversé par une inspiration digne des plus beaux motifs des chemises du compositeur (c’est dire). Et pas sans liens de parenté avec le bel hommage du Grand orchestre du Tricot à Lucienne Boyer. Sauf qu’Amanda est un poil plus rock n’roll.

> Ceux qui sont proches d’Orléans, se précipiteront pour découvrir Amanda Dakota sur scène, ce samedi 25 mars à L’Astrolabe, dans le cadre des Soirées Tricot.

 

 

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