Le pianiste et compositeur Jean-Christophe Cholet connaît bien Blois, où il intervient au conservatoire depuis quelques années, et il connaît aussi la scène du Chato’Do pour y avoir joué Nights in Tunisia, avec son groupe Diagonal.
Mais, pour se produire en quartet dans cette salle résolument rock, il fallait bien l’équipe de choc annoncée sur les planches ce vendredi 3 décembre !
A lire l’affiche, on sent que le jazz ce soir-là pourrait bien prendre de beaux chemins de traverse, aux accents rock et funk.
Jazz-rock ou même fusion, voilà en tout cas le genre bouillonnant, plutôt éloigné du classique chabada, qu’affectionne tout particulièrement le batteur Yoann Schmidt.
Pour dialoguer avec lui, rien de moins que Linley Marthe à la basse, dont on se demande s’il faut encore le présenter ? Membre du Joe Zawinul syndicate pendant des années, il a aussi marqué de sa virtuosité et de son sens du groove nombre de formations, parmi lesquelles celles d’Andy Emler, Mario Canonge et… Jean-Christophe Cholet puisque le bassiste mauricien surdoué fait partie de l’aventure Diagonal.
Quant au saxophoniste Vincent Mascart, complice de longue date de Jean-Christophe Cholet et également membre de Diagonal, il a fait ses armes, entre autres, dans l’ONJ version Barthélémy pendant trois ans, ce qui garantit une certaine expérience de la prise de risque !
Il reviendra au patron, derrière son clavier, à nourrir de son inspiration et de son sens de la mélodie, la musique ce quartet inédit. La complicité qui le lie à Linley Marthe et Vincent Mascart, la place que prendra dans cet espace le « petit nouveau » Yoann Schmidt, sont parmi les ingrédients de cette soirée pleine de promesses.
>>> Concert vendredi 3 décembre à 20h30, en partenariat avec le conservatoire de Blois et prolongation samedi 4 décembre avec une masterclass autour de la paire rythmique Yoann Schmidt/ Linley Marthe, ouverte à tous. Infos sur le site du Chato’Do.
>>> Sur l’agenda de Jean-Christophe Cholet, il y a aussi la sortie le 10 décembre d’un album en trio, avec Quentin Cholet à la batterie et Vincent Mascart (tiens donc !) au saxophone, qui mérite carrément le détour. Ca s’appelle « Miss Kiss », c’est très différent du répertoire habituel du pianiste, on est plutôt dans un registre très libre avec une large part laissée à l’improvisation. C’est sur la pile, pour une prochaine chronique !