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Le festival Jazz en Touraine commence ce 13 septembre et propose jusqu’au 23 septembre 2018 une petite pléiade de concerts et d’apéro-concerts, dans la même veine consensuelle et sans surprise qui fait la marque de fabrique de l’événement.

jazz touraine

Rien de très créatif, rien de très original, mais des concerts de qualité avec pas mal de beau monde, et une tonalité résolument « caliente » cette année, avec du son cubain et africain à plusieurs reprises.

Vous irez voir le programme en détails sur leur site internet.

Je vous signale juste deux ou trois trucs que moi, j’aurais coché sur mon agenda.

  • The Amazing Keystone Orchestra « Django extended », vendredi 14 septembre.

Les grandes formations, ça me poursuit en ce moment, mais celle-ci, ça fait longtemps que j’ai envie de l’entendre, depuis leur reprise de Pierre et le loup, version jazz, et l’incroyable boulot que font ces musiciens pour ouvrir au plus grand nombre l’envie d’écouter de la musique « vivante », en commençant par les plus jeunes.

Ce programme s’articule autour de Django Reinhardt, pour un voyage exploratoire de ce qu’on appelle, de façon un brin caricaturale, le jazz manouche – et que les gens adorent autant qu’ils détestent les manouches, au passage -, mais avec le talent contemporain des meneurs de ce big band, parmi lesquels le trompettiste David Enhco. Le beau-fils du très regretté Didier Lockwoood (qui a participé à l’album de ce projet) a les oreilles aussi ouvertes, et l’inspiration éclectique, passant de la tradition du jazz français aux expressions les plus contemporaines du moment, et ce n’est pas si fréquent.

Bonus de ce concert, deux invités, dont l’adorable et virtuose Costel Nitescu au violon, vu sur scène il y a un petit bail avec les compères de La Canne à swing,..

  • Sarah Lancman et Giovanni Mirabassi 4tet  » A contretemps », mercredi 19 septembre.

Soirée séduction en vue, invitez votre chéri (e) ou celui/celle que vous aimeriez séduire, l’ami Giovanni a plus d’un tour romantique sur le clavier de son piano. Des mélodies magnifiques, sans jamais tomber dans la mièvrerie grâce à un sens délicat de l’improvisation qui fait de ce pianiste une sorte de magicien.

Voilà de solides armes pour éviter de sombrer dans les clichés de la variété jazzy, même avec une chanteuse qui reste à découvrir. C’est à l’heure de l’apéro au Magic Mirror, au pire, vous boirez un verre de montlouis !

  • Yilian Kanizarès 5tet, « Invocacion », jeudi 20 septembre.

Violoniste et chanteuse, cette jeune femme est réellement pétrie de talents, et d’une générosité sans limites. Lors de sa prestation à Jazzin’Cheverny il y a quelques années, le festival avait connu une grosse panne d’électricité. la jeune femme, accompagnée d’un percussionniste, était alors descendu jouer et chanter en acoustique au milieu du public. Didier Lockwood aurait apprécié.

Jazz, musique afro-cubaine et influences hip-hop, Yilian Canizarès devrait surprendre. La jeune femme n’est pas de celle qu’on enferme longtemps dans les clichés.

 

 

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