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Parenthèse estivale de ce blog, pour une virée à Vienne, Isère, le 16 juillet 2018 pour un concert de Sting.

Pas jazz pour deux sous, mais terriblement reggae, puisque c’est avec son nouvel ami jamaïcain Shaggy que Sting a décidé de monter cette belle tournée estivale, prolongement d’un album signé des deux compères, et tout récemment paru.

 

sting shaggy

J’avoue, je n’en savais strictement rien quand j’ai pris mes places en janvier pour ce concert, et je m’attendais plutôt au répertoire plus rock de « 57 th & 9th ».

L’entame du concert, en duo, sur « English man in New-York », augmenté d’un « Jamaican man in New-York », a vite donné le ton de la soirée : résolument reggae, mêlant des anciennes compositions de Sting à des titres de cet album en duo et des titres de Shaggy.

Les « vieux » fans de The Police n’ont pas été surpris de ce retour aux sources du reggae, marque de fabrique du groupe et de nombre de ses succès, de « Roxane » à « Every breath you take »… évidemment repris lors de ce concert comme quelques autres indispensables, avec des arrangements accentuant leurs origines jamaïcaines et africaines, très réussis.

Ce qui était très réussi également, était l’alchimie entre Sting et Shaggy, musicalement comme scéniquement. La complicité et le plaisir de jouer ensemble étaient palpables, d’autant que le duo pouvait s’appuyer sur un excellent combo : les deux guitaristes Dominic Miller et Rufus Miller, le batteur Josh Freeze, le claviériste Kevon Webster et les choristes Gene Noble et Melissa Musique. Il manquait juste une petite section de cuivres pour atteindre l’idéal.

 

Une bonne surprise donc que ce concert aux accents de la Jamaïque, message humaniste compris (et souligné entre autres, par une citation du « Get up, stand up » de Bob Marley !), aux effets terriblement rafraîchissants. Une sorte de cure de jouvence, pour Sting comme pour ses vieux fans !

 

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