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Eliane Elias, pianiste et chanteuse de jazz d’origine brésilienne, sera le vendredi 18 septembre à l’affiche du festival Jazz en Touraine, qui se déroule à Montlouis-sur-Loire, près de Tours, du 10 au 20 septembre.

Eh bien, la première fois que j’ai lu le nom d’Eliane Elias, c’était sur la pochette d’un vinyl qu’un copain récemment rencontré était en train de me faire découvrir… album devenu l’un des piliers majeurs de ma culture musicale naissante.

Steps Ahead… c’était en 1983, avec l’inimitable son de saxophone de Michael Brecker, et ce survolté de Mike Manieri au vibraphone !

Eliane Elias, gamine de 22 ou 23 ans à l’époque, avait été invitée par ces musiciens déjà très connus, à faire preuve de son talent au piano, et on peut dire qu’elle n’avait pas hésité à montrer son caractère !

Rassurez-vous, après les bisous aux statues, on les voit jouer.

Je crois me souvenir aussi qu’Eliane Elias avait mis sous son charme Randy Brecker, le frère trompettiste de Michael, au point de l’épouser. Mais je ne sais pas si le couple existe encore…

A l’époque, il n’était pas question de chanter, le jazz-rock ne se prêtait guère à l’exercice vocal. Mais la belle pianiste brésilienne s’est bien rattrapée depuis, jouant désormais aussi bien de sa voix, chaude et rocailleuse, que de ses mains agiles sur le clavier, pour séduire des salles entières.

Pourtant, quand j’écoute Eliane Elias, il me revient toujours en mémoire cette jubilation intense ressentie lors de cette  première écoute de Steps Ahead, un souvenir désormais teinté d’une pointe de tristesse pour ce grand diable ensorceleur de Michael Brecker.

On ira se laisser charmer à Montlouis, le 18…

4 Réponses à “Eliane Elias, de Steps Ahead à Jazz en Touraine”

  1. Eliane et Bill… et Marc :-) Merci pour ces infos, Ptilou, le nom français de l’EWI est très poétique :-) mais je vois quand même que cet instrument reste marqué, voire daté, par le jazz-rock de ces années 80.Je suis un peu comme toi pour Eliane Elias, mais elle a récemment sorti un album en hommage à Bill Evans qui vaut le détour si on aime Bill Evans ce qui est mon cas.Notre confrère bloggueur de Jazz frisson en avait fait une chronique (mitigée), dans laquelle il érpond à une de mes questions d’ailleurs : Eliane n’est plus en couple avec Randy le trompettiste, mais avec Marc le bassiste… Ah de l’info people sur jazzocentre, enfin de l’audience ? :-)))La chronique de Jazz Frisson :http://jazzfrisson.blogspot.com/2008/02/eliane-elias-et-bill-evans-something.html

  2. ptilou dit :

    Eliane Elias Je l’ai toujours pas vu en Live. Je souhaite la voir en scène avant d’aborder sa discographie que je connais assez peu… on y trouve des cotés jazz rock mais des cotés un peu « variété et mélodie brésilienne » qui m’attire moins. D’où l’envie de la voir en scène.L’Ewi existe toujours. J’ai vu Bob Mintzer du Yellow Jackets en jouer au New Morning il y a … déjà 4 ans. C’est un contrôleur midi très intéressant.http://cooldesource.blog.lemonde.fr/2005/10/18/2005_10_yellow_jacket_a/

  3. EWI En tout cas, j’ai toujours autant de plaisir à l’écouter, cet album ! Et un souvenir en tirant un autre, ça me rappelle aussi l’unique fois où j’ai vu Michael Brecker sur scène, en 1987 à Jazz à Vienne. Outre du sax tenor, il jouait d’un drôle de truc, l’EWI, sorte d’instrument à vent électronique, qui apparemment n’a guère eu de grand destin…Merci de ton passage ici, Philippe :-)

  4. philippe deleval dit :

    Nostalgia Merci de nous remémorer ces bien agréables souvenirs. Steaps Ahead c’était du grand jazz!

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