Le retour de la Linea ?

Vendredi, on a cherché ce célèbre personnage sur la ligne blanche qui allait de la place Jean-Jaurès à la place de la Liberté. Sans succès.

On l’a bien cherché, le petit bonhomme de la Linea, mais on ne l’a pas vu. Ce matin (vendredi), quand on est tombé sur la sinueuse et mystérieuse ligne de peinture blanche qui a été dessinée par un plaisantin sur les trottoirs et la contre-allée de l’avenue de Grammont, (*), on a tout de suite pensé à lui. C’était le héros un peu bizarre d’un dessin animé italien qui passait à la télé quand on était une toute petite gamine. (C’était dans l’île aux enfants ? Ou bien ? )

Souvenez-vous : ce Balou tout blanc ne vivait pas sur une ligne de peinture mais sur une ligne de craie, et il marmonait des trucs incompréhensibles, comme s’il avait le gloubiboulga de Casimir plein la bouche.

Rien que pour le plaisir, croquons cette Madeleine arrivée par association d’idées. En fait, d’ailleurs, rien ne dit que le ou les petits malins qui ont badigeonné les trottoirs avait la même chose en tête.  Bof.

(*) : En fait, il y a eu des lignes de peinture dans tout le centre-ville, comme vous pourrez l’apprendre en lisant la NR en papier qui paraîtra demain matin.



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3 comments


  1. isa

    Trop fan de la Linéa !!! Merci pour cette détente ! ;-)

  2. Et la ligne est ce matin effacée, mais le tracé est toujours visible.

  3. Tours

    Je n’ai pas croisé le trait sur Grammont, mais sur les « vieux » pavés du quartier Plumereau – Commerce. Ces pavés, ce bitume, que nous foulons tous les jours, pour acheter son croissant, ses cigarettes, boire un verre ou prendre la route du travail. Certains y verront leur trottoir offensé, empêchant Pepette d’y poser sa pèche. Mais ce sont des courbes harmonieuses, jamais agressives, qui se dessine au cours de nos voyages aux façades linéaire. Ca choque? non, ca accompagne, nos regards suivent ces traces, notre cerveau y fait son chemin. Mais vraiment, ce n’est que le sol, ce même sol défiguré depuis des mois par les travaux, des deviations, les chewing-gum, les megots, les tickets de parcmètre. La rue nous appartient, à tous, mais le sol, qu’est ce qu’on s’en fout d’habitude. Des gens pissent et vomissent sur les pavés. La rue est le témoin de notre existence collective, et ces ondes blanches qui parsemment aujourd’hui nos trottoirs vivront leur temps. Combien de temps vivront-elles? Qu’on se moque de la réponse, on sait tous qu’elles disparaitront. La créativité est étouffée depuis une décennie dans notre Caesarodunum, autant dans nos oreilles que dans nos yeux mais l’audace n’est pas morte. Je souhaite, en ces temps de récessions, que la municipalité de se fasse pas avoir par la logique administrative de l’uniformisation, et n’engage pas de frais à laver notre espace de ce forfait, et il faut le reconnaître, ce(s)  » plaisantin(s)  » fut tout de même plus politiquement correct que le Coke Copper de Banksy.