L’histoire enfouie de la ville

Ancêtres. J’entends rouspéter ici et là sur le sort réservé aux fouilles archéologiques du site de l’ancien hôpital.

Ce qu’on appelle des « fouilles préventives » ont été menées, en effet, sur place avant le chantier du futur cinéma multiplexe, qui sera implanté en bordure de la rue Deschazeaux.

L’équipe de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) a découvert des parties de fortifications du XVIIe siècle ainsi que des fosses médiévales.

La découverte est intéressante pour mieux connaître l’histoire de la ville. Mais n’étant pas voués à finir à l’inventaire du patrimoine mondial ni du patrimoine tout court, les vestiges ont été irrémédiablement recouverts.

On peut toujours se consoler en se disant que le projet de cinéma vaut le coup et qu’une des sept salles du multiplexe diffusera bien un jour ou l’autre un film en costumes XVIIe. Même pas drôle.

C’est que ça fait toujours un peu mal d’enfouir le passé sous prétexte de modernité. La querelle éternelle des anciens et des modernes.

Au début des années 2000, sur le chantier de la rocade-est, des fouilles du même genre avaient mis au jour du côté de Pouthumé, sur les hauteurs de la ville, des vestiges d’habitations et une nécropole mérovingiennes (photos). Un site vraiment impressionnant.

Les sépultures et les ruines, une part de nous quoi, ont été noyées sous le bitume pour l’éternité.

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