Le désespoir des filles d’Amor

Sex equality. Je regardais, hier à la télé, « We want sex equality » de Nigel Cole. Le film raconte la lutte, au printemps 68 en Angleterre, d’ouvrières d’une usine Ford pour obtenir l’égalité salariale avec leurs collègues masculins.

L’histoire m’en rappelle une autre qui n’a rien à voir (quoique), si ce n’est qu’elle mettait en scène des femmes, des ouvrières et leur dignité.

C’était fin 2004, la lutte des petites mains de l’usine Amor (située dans la rue du Pin à Châtellerault) du nom de Fayçal Amor, créateur parisien de mode et de la marque de vêtements Plein Sud, notamment.

Une image m’a marqué : celle de la photo prise au milieu de l’atelier, dans les minutes mêmes où on annonce aux filles d’Amor la fermeture de leur usine. Cent soixante femmes sur le carreau. On n’y voit même pas de colère. Elles sont sonnées.

Les filles d’Amor ne luttaient pas pour l’égalité salariale, elles en étaient loin. Mais simplement pour que leur entreprise survive.

Que sont-elles devenues ?

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