La réalité augmentée est elle l’avenir de l’ecommerce

De nombreuses tendances enrichissent les expériences commerciales en ligne comme le social commerce, le ludo-commerce ou encore la réalité augmentée ou RA pour les intimes.

A la recherche de solutions pour doper les ventes et améliorer les taux de transformation de leurs sites ecommerces, les commerçants n’ont de cesse d’explorer de nouveaux horizons.

Je vous propose de voir aujourd’hui ensemble la RA appliquée à la vente en ligne et ses impacts sur le chiffre d’affaires.

Commençons par définir ce qu’est la réalité augmentée. Selon wikipedia, la réalité augmentée désigne tout type de système informatique rendant possible la superposition d’un modèle virtuel 3D ou 2D à la perception que nous avons naturellement de la réalité, en temps réel, au travers d’un terminal informatique ou mobile.

Pour simplifier, ce procédé fait appel à de la reconnaissance d’image afin de pouvoir identifier des éléments et lui associer des actions. Ce procédé en plein développement est aussi utilisé dans d’autres applications, nous en parlions à l’occasion d’un post sur les QRCode. La RA fait aussi appel à du tracking afin de pouvoir suivre les déplacements de l’image reconnue pour une superposition fidèle du modèle virtuel Enfin, la RA fait appel à du rendu d’image sur la base d’une modélisation de l’objet à superposer à la réalité. Cette modélisation est pratiquée en amont afin de pouvoir manipuler l’objet dans l’application de RA.

En fonction des éditeurs de solution, certaines parties sont plus ou moins performantes. L’un sera fort en reconnaissance, l’autre en tracking, enfin le dernier en rendu/affichage. Il est donc important avant de choisir une solution de bien comprendre les forces et les faiblesses de celle-ci.

Cette technologie est utilisée sur internet dans de nombreux secteurs commerciaux comme la décoration, le prêt à porter, le luxe, etc.

Elle permet de créer – de façon plus ou moins efficace selon la qualité de sa mise en oeuvre – une expérience favorisant l’acte d’achat. Que ce soit, par exemple, par l’appropriation d’un accessoire au travers de sa manipulation ou par la réassurance qu’occasionne l’essai d’une paire de lunette, ce procédé implique l’internaute dans une interaction riche avec la marque et son offre.

Une illustration est toujours plus parlante que de longues phrases, ici l’essayage de lunettes virtuelles avec Trylive de la société Total Immersion :

 

Comment cela fonctionne t il ?

 

Ce procédé permet les réalisations marketing les plus folles génératrices de trafic. Bien intégré dans le processus de vente du site, il peut même apporter une aide à la vente comme le cacul interpupillaire pour des lunettes ou la réalisation de son architecture d’intérieur pour des meubles.

 

Ces sites annoncent des croissances de l’ordre de 10 à 15% de leur chiffre d’affaires liés à la mise en oeuvre de cette technologie. Pour avoir joué de près avec celles-ci pour le compte de plusieurs clients je confirme tout à fait ces chiffres qui sont parfois même très en deça de la réalité.

La barrière à l’acquisition par les éditeurs est le coût de modélisation des objets à vendre qui peut facilement atteindre plusieurs dizaines d’euros voire dépasser la centaine pour chaque référence. Le coût d’exploitation est lui relativement faible rapporté au bénéfice acquis soit par la génération de trafic lié à l’effet de buzz soit par le CA direct engendré par la RA.

Et vous, tenté par la RA pour votre site ?