Le feu d’artifice du 14 juillet en mettra plein la vue

(Photo NR, Hugues Le Guellec)

Il faudra attendre le dimanche 14 juillet, à 23 h,  pour se régaler les mirettes avec l’incontournable feu d’artifice. Mais, pour les plus impatients, il est déjà temps de faire travailler son imagination car la Ville de Tours a récemment dévoilé le cahier des charges du spectacle qu’elle veut proposer ce soir-là à la population.

Dans son appel d’offres destiné aux entreprises spécialisées dans ces réjouissances pyrotechniques, elle précise que « l’ouverture devra surprendre l’ensemble du public avec des effets crescendo » et que « le scénario comportera un ou plusieurs faux bouquets ». Quant au final, « il devra être grandiose et très rythmé ».

L’objectif étant évidemment que ce feu d’artifice (tiré depuis l’île Simon et d’une durée de 22 mn environ) « enthousiasme et émerveille le public, que celui-ci soit situé sur le pont Wilson, sur les rives de la Loire ou sur le pont Napoléon ».

Et pour atteindre cet objectif, la Ville ne devrait pas jouer petit bras sur le plan financier. Dans les critères d’attribution du marché, le prix de la prestation est en effet quantité négligeable, car il le ne compte que pour 5 % dans la note globale. La « qualité artistique et festive » pèse, en revanche, pour 70 % dans l’évaluation de l’offre du candidat. La qualité technique intervenant, quant à elle, dans une moindre mesure (20 %).

Les critères d’attribution du marché du feu d’artifice du 14 juillet.

On peut donc s’attendre à du lourd, voire à du très lourd, pour ce feu d’artifice du 14 juillet sur les bords de Loire. Une manière de conclure en fanfare une semaine marquée par le passage du Tour de France. Et à quelques mois de la fin d’un mandat municipal, ça ne fait jamais de mal pour une municipalité d’en mettre « plein la vue » à ses administrés…