Quand Super-Mufle rase les murs

Le danger est passé. Super-Mufle peut souffler un grand coup, mais il l’a échappé belle: mardi, c’était la Journée mondiale de la gentillesse, autant dire « dies horribilis » pour un mufle digne de ce nom! En venant au boulot, il a rasé les murs avenue de Grammont, s’est fait tout petit, mais rien n’y a fait: ses collègues l’ont gentiment chambré en lui suggérant de rédiger un petit billet pour le blog du Grand Tours. Et sa femme lui a fait la leçon: « Tu sais, quand on est gentil avec les gens, on obtient beaucoup de choses! »

Fort de cette sentence, il est allé trouver son gentil chef et lui a (gentiment) demandé une augmentation. Et celui-ci l’a (gentiment) envoyé sur les roses! Alors, ses leçons, sa femme, elle peut se les garder!

Et du coup, Super-Mufle ne lui a (gentiment) pas offert de fleurs. Maintenant, il a 364 jours de répit. Ouf!

Dans 364 jours, sûr qu'elles seront fanées!



Humeur, Insolite ,

1 comment


  1. teu teu teu

    le féminin de muffle n’existe pas!? et pour cause!les hommes devaient tout aux femmes. En echange la gentillesse était au rendez vous.mais voila,cela a passé ,avec notre civilisation d’interret consommatrice!. le coeur, n’est pas l’apanache d’un sexe,bien qu’on voudrai ne le faire croire .mais effectivement on atttrape pas les mouches (le hommes ) avec du vinaigre….un peu comme votre billet d’humeur.
    tiens voici « une fleur » pour toutes les aigries qui voudraient avoir le beurre et …la fleur du beurre (rire)
    poésie:
    La Gentillesse
    C’était un jour ensoleillé, un jour de muguet
    Qu’elle est venue, sur mon cœur, se poser
    Telle une plume virevoltant sur un vent qui naît
    C’était un jour merveilleux, un jour de rosée

    Perdu dans l’antre glacial de l’intolérance
    Où les yeux se ferment aux malheurs d’autrui
    J’ai découvert de verts pâturages, immenses
    Où poussent les fleurs de notre conscience meurtrie

    Quand s’imposent la méchanceté, les tourments, les malheurs
    Tous ces mots gravés sur la misère humaine
    Elle est là, telle un baume apaisant les douleurs
    Elle est là, caressant l’histoire de la peine

    Oui, je l’ai vu dessiner des « je t’aime »
    Sur tous nos cœurs de haine
    Oui, je l’ai vu donner le sourire
    Sur toutes les lèvres prêtent à mourir

    Ainsi bien souvent, elle donne
    Pour ne jamais recevoir
    Ainsi bien souvent, elle étonne
    Pour ne pas paraître dérisoire,la gentillesse.