Du bon usage du droit de vélo

Dimanche, l’association Roulement à bill organisait une petite sortie à vélo, et en avait dûment prévenu la NR. Je me suis donc pointé, histoire d’en profiter pour parler un peu de l’asso. Après avoir discuté un petit moment avec une responsable, je demande si je peux faire une photo du groupe. Un jeune homme me questionne alors: «C’est pour quel journal?» «La Nouvelle République», que je réponds. «Alors, non, pas de photo!»
Désolé, mon garçon, ce n’est ni Le Monde ni Gala qui vient vous voir. Mais comme vous n’êtes ni Barack Obama ni Brad Pitt, faut pas rêver non plus!


Pendant ce temps, un de ses copains en a profité pour s’échapper discrètement; il y a bien trois autres jeunes femmes, mais elles ne semblent pas trop apprécier d’être prises en photo. Et en tout, ils ne sont que six. Alors, mon interlocutrice me dit: «Si je suis toute seule, pour une photo de groupe, ça va pas le faire.» Je ne saurais mieux dire. Alors, au revoir m’sieurs dames, et bonne promenade!
Les membres de Roulement à Bill pourront toujours gloser sur le fait que la presse locale ne parle pas assez d’eux, etc. Chacun est juge. Mais pour cette fois du moins, ils auront l’explication.
Ah, au fait! Roulement à bill, c’est une association d’autoréparation de vélos, sise dans un des hangars du Projet 244, au 244, rue Auguste-Chevallier.
Si vous êtes intéressés, allez-y: avec un peu de chance,  vous serez bien accueillis.

Aux dernières nouvelles, les roues de vélo n'avaient pas fait valoir leur droit à l'image.



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1 comment


  1. sb

    Juste pour information: la photo montre le dépôt du matériel de l’atelier, il ne s’agit pas de l’atelier à proprement parler…