J’ai testé pour vous… la voiture à la fourrière de Tours

La fourrière : une expérience enrichissante – pour le garagiste, pas pour moi – à partager. Ou comment se faire bêtement délester de 145 euros.

En début de semaine, j’écrivais un « J’ai testé pour vous… le covoiturage ». Les quelques économies que j’ai pu réaliser grâce à ce mode de transport ont été bien rapidement englouties avec ce tout dernier test : la voiture à la fourrière. Précision utile : ce « J’ai testé pour vous » ne fera malheureusement pas l’objet d’une note de frais.
Nous sommes donc mardi soir. Fin du travail tardive. Avec la pluie le froid qui pointe le bout de son nez, je flanche et décide de ne pas rentrer à vélo.

Frais d’enlèvement : ça vous fera 110 €

Retour en voiture vers le centre-ville de Tours, donc. La mission était alors de trouver une place de stationnement. Ce qui n’est pas chose facile. Après avoir fait des tours, des détours et des allers et retours, victoire : une place se libère, enfin. Sur le carreau des halles. Trop contente, je m’y précipite. Voilà, débarrassée de cette corvée : trouver une place de parking à Tours.
Mercredi matin, en sortant de chez moi, ça fait tilt. Il y a du monde dans les rues, des poireaux dépassent des paniers… Plus de doute : aujourd’hui, c’est jour de marché au carreau des Halles. Les commerçants ont pris possession des lieux, ma voiture a disparu. Direction le commissariat de police, rue Marceau, pour savoir où elle a été transportée. Parce que j’imagine qu’ils l’ont emmenée en périphérie, bien loin du centre. Sinon, ce ne serait pas drôle.
Première question, à l’accueil du commissariat : « Avez-vous la carte grise et l’attestation d’assurance du véhicule ? » Non, bien sûr, je les laisse dans ma voiture… Et oui, je sais, ce n’est pas bien. Je gagne donc le droit de faire un aller-retour jusqu’à ce garage de La Riche où la voiture a été placée juste pour récupérer ces documents.
Voilà, j’ai les papiers, retour donc au commissariat pour faire la mainlevée. Je gagne au passage une contravention de 35 € pour stationnement gênant. Ce matin, nous étions cinq automobilistes à avoir oublié la présence du marché sur cette place. Prochaine étape : trouver un collègue qui a pitié de moi et accepte de m’emmener à la fourrière pour que je récupère cette satanée voiture. Parce que payer un taxi en plus de tous ces frais ne m’enchante guère.
Arrivée au garage, passage par la caisse. Ce sera 110 € pour « frais d’enlèvement ». Bon prince, le garagiste m’a fait cadeau des 4,60 € de frais de garde. C’est sûrement mon jour de chance !

Naëlle Le Moal

Pour ne pas tomber dans le panneau de la fourrière.



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1 comment


  1. Olivier

    Il m’est arrivé la même chose cet été, après une semaine de vacances, en ayant pris soin de garer la voiture dans ma rue (stationnement gratuit). J’ai appris la raison plus tard : repas de quartier. Initiative très sympa, mais encore plus si c’est affiché à l’avance.

    Il faut préciser que personne n’affiche à l’avance les interdictions de stationner. Une autre fois, un arrêté municipal n’a été affiché que la veille de l’interdiction, à 19h, boulevard Heurteloup. Dans ces conditions, comment justifier l’amende, les frais d’enlèvement, les frais de garde, et le tour de l’agglomération en bus ?