Rencontre avec les Fatals Picards avant leur concert de ce soir à Darc!

En tournée depuis un an, les Fatals Picards passent par Darc ce soir, pour clôturer les concerts place Voltaire.
L’an prochain, ils fêteront leur millième concert. Après six albums studio, et leur participation au concours de l’Eurovision, les Fatals Picards ne s’arrêtent jamais vraiment de tourner. Avant de se produire à Darc, le guitariste du groupe, Laurent Honel, parle du plaisir d’être sur scène, devant un public fidèle et éclectique.

Le groupe existe depuis presque quinze ans et vous passez par Darc après une longue tournée. On peut dire que vous jouez devant votre public ?
Disons qu’on a la chance d’avoir construit notre réputation sur scène. On a beau jouer de nouveaux morceaux, ça ne change pas, c’est toujours un plaisir de retrouver les spectateurs. On peut dire qu’on a un public Ravensburger. Il y a ceux qui viennent plus pour notre musique, ceux qui aiment nos textes, il y a des vieux, il y a des jeunes…

Justement, le spectacle est assez interactif, histoire de les faire participer ?
Oui, on dit souvent que c’est un spectacle hybride. Entre un concert et un show humoristique.

C’est votre première à Darc, vous allez découvrir le festival ou vous connaissiez déjà ?
En fait, la femme de notre bassiste est de Châteauroux, donc c’est comme ça qu’on a découvert Darc. On a appris qu’il s’agissait d’un festival de danse, ça tombe bien, on est très bons danseurs. Paul, notre chanteur, adore le twist.

Un mot sur votre affiche… On y voit une femme poser seins nus. Il n’y a pas de chanteuse pourtant dans les Fatals Picards ?
Non, c’est parti d’un problème technique. Paul, était en Thaïlande au moment du shooting et comme on avait prévu de cacher nos têtes, on s’est dit qu’on allait le remplacer. Sachant que l’album s’appelle Coming Out, on trouvait ça marrant de faire poser une femme. C’est l’assistante du photographe qui a bien voulu se prêter au jeu. Mais on n’avait pas spécialement prévu de femme nue sur l’affiche. Ça n’a rien de machiste. D’ailleurs, on se sent plus proche de Simone de Beauvoir que de Jean-Marie Bigard.

http://www.youtube.com/watch?v=CHpqjmz_j_Y