Rock’n’Darc avec Blankass et Sanseverino

Pour la soirée la plus rock du festival, le public de Voltaire n’a pas boudé son plaisir. Les guitares saturée des enfants du pays, j’ai nommé Blankass, ont laissé place au rockabilly de Sanseverino.

Mais commençons par les autochtones. Car, hier soir, les Blankass jouaient à domicile. « C’est toujours quelque chose de spécial » scande Guillaume Ledoux, avant de commencer à électriser le public, entouré de deux guitares saturées. Sur scène, les Blankass sont hyperactifs, et n’oublient pas les grands classiques ! La couleur des blés, pour n’en citer qu’un, a résonné plusieurs minutes, sous le regard ému de ceux qui n’ont apparemment pas oublié d’où ils viennent.

: Les Blankass sont revenus au bercail avec un rock saturé et énergique.

Le rock’n’roll continue, dans un style résolument old school, avec l’arrivée sur scène de Sanseverino. Clownesque, faussement désinvolte, il a réussi à plonger Voltaire dans une ambiance rockabilly, loin des guitares manouches qui ont fait son succès. Mais ce sont ses classiques, André ou La cigarette, qui ont été cuisinés à la sauce Chuck Berry. Sanseverino a même gratifié Darc d’une reprise en français de A boy named Sue de Johnny Cash. Un show rafraichissant.