16 août 2012
Matthieu Jublin

Bernhoft et King Charles : ébouriffants !



Leur créativité en matière capillaire n’y est pour rien, mais ces deux étranges créatures ont décoiffé Voltaire ! A 21 heures, Bernhoft, l’homme-orchestre venu de Norvège, a commencé à faire vriller sa guitare et ses cordes vocales. Il s’enregistre, se dédouble, jusqu’à devenir son propre choriste, son propre groupe. « I’m on my own », murmurait-il dans ses deux micros… Faux ! Le public était avec lui, et sa reprise de « Shout » des Tears for Fears résonne encore près de la cathédrale…

Bernhoft, homme-magnéto et multi-instrumentisme.

Le temps d’un rapide changement, et sa majesté Charles débarquait sur scène. La barre était haute mais, au fil de ses mélodies entêtantes et de ses oscillations entre un rock acéré et une pop élégante, King Charles a emmené tout le public vers un endroit inconnu, dont lui seul connaît le chemin…  Depuis son univers musical surréaliste, il faut du temps pour revenir sur Terre,  mais la ballade en vaut la chandelle. Jamais tiré par les cheveux, le set de King Charles a su rester simple, tout en se démarquant  des canons de la pop actuelle.

King Charles, personnage haut en couleurs, a chauffé le public de Voltaire

Ces deux phénomènes, incomparables et irréductibles, ont emmené Voltaire au septième ciel. Rendez vous ce soir pour un atterrissage un peu plus nerveux, avec Youssoupha et C2C !

Pour l’anecdote, Kandice, la choriste-percussionniste de King Charles, rencontrée aux abords du snack, assurait  « adorer la France, son public, sa nourriture », à tel point qu’elle a commencé à apprendre la langue. Good luck Kandice.

Kandice, choriste et percussionniste de King Charles.

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