La LPO a 100 ans

Cette année est une année importante pour Alain Bougrain-Dubourg et les membres de la LPO. Celle des 100 ans ! C’est le lieutenant Hemery qui, dénonçant le massacre des macareux moines par les chasseurs sur les côtes nord de la Bretagne sera à l’origine de la création de la Ligue pour la Protection des Oiseaux.

De ce même élan est née la Réserve naturelle des Sept-Iles, deuxième réserve de France au large de Perros-Guirec. L’île Rouzic, la plus est l’est, abrite 20 000 couples de fous de bassan et de nombreux autres oiseaux.

Petite rencontre avec ses habitants.

Un macareux moine, symbole de la LPO (Photo Éric POLLET)

Pingouin Torda (Photo Éric POLLET)

Pétrel Fulmar Boréal  (Photo Éric POLLET)

Goéland Argenté (Photo Éric POLLET)

Fou de Bassan (Photo Éric POLLET)

Fou de Bassan (Photo Éric POLLET)

Fous de Bassan (Photo Éric POLLET)

Fous de Bassan sur l’île Rouzic (Photo Éric POLLET)

 

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Dans l’arche de Marie

Il y a quelques jours, je vous faisais partager mes angoisses de trouver toutes sortes d’animaux, à poils ou à plumes esquintés sur le bord des routes. L’hiver ne facilitant pas leur survie, la plupart restent sur le carreau, sur l’asphalte.
Mais près de Niort, à Echiré, une drôle de samaritaine recueille ces animaux blessés. Dans son arche cohabite une flopée d’individus plus oui moins valides dont l’unique destin est le retour à la vie sauvage.

Je vous présente Marie Barbancey…

Marie Barbancey et un écureuil estropié (Photo Éric POLLET)

Un écureuil estropié (Photo Éric POLLET)

Une sérotine dévorant un vers de farine  (Photo Éric POLLET)

Une chouette effraie après son repas  (Photo Éric POLLET)

Une chouette hulotte  (Photo Éric POLLET)

Un hibou moyen-duc  (Photo Éric POLLET)

L’article de Matthieu (paru le 3/11/2010)

A Échiré, cette soigneuse recueille des animaux sauvages estropiés. Une passion bénévole, qu’elle exerce 24 heures sur 24, à la maison.

Marie Barbancey aurait pu se contenter de Choupette et Paluche, deux sympathiques ratiers, d’un berger sourd comme un pot et de onze chats. Mais Titi, le hibou moyen duc dont on croise l’œil furibond au-dessus de la cheminée, n’est pas empaillé. Sa voisine – une chouette hulotte à l’aile cassée – non plus. L’écureuil affolé qui tourne sur lui-même dans une cage, au-dessus de quatre huppes fasciées, ne pourrait pas être plus vivant. Idem pour la tourterelle qui cohabite avec une poule d’eau, trois jeunes hérissons à l’air benaise, et cette adorable serotine (une chauve-souris), qui déguste un vers de farine.

Le monde sauvage doit rester à sa place

Le salon de Marie est une arche d’éclopés. Les animaux de Marie, C’est sa « vie ». « Une passion, c’est toujours exclusif. C’est pesant. Mais mes quatre enfants ont été élevés au milieu d’animaux. Je ne peux pas vivre sans… » On imagine avec peine certains départs en vacances, épiques, « Avec une trentaine d’animaux dans la voiture », direction le Sud et la famille. L’aventure au coin de la rue. Marie Barbancey soigne les animaux sauvages de la faune française, du bébé chauve-souris à la buse en passant par le faon. Une fois sur pied, elle les relâche. Dans son jardin, dans son salon, cages et volières peuvent accueillir plus d’une centaine d’animaux. Titulaire d’un certificat de capacité (*), elle travaille en collaboration avec le Centre d’études biologiques et Zoodyssée, à Chizé ; avec les gardes nationaux de la chasse et de la faune sauvage, avec les associations environnementales du département et le centre de sauvegarde de la faune sauvage de Torsac (Charente). Sans compter les dizaines de particuliers qui, chaque année, lui confient un animal blessé recueilli sur le bord d’une route. Dans la région, il n’y a pas deux Marie Barbancey. « Ici, ce n’est pas le pays des Bisounours, prévient la soigneuse. Il y a la vie et la mort. Les rapaces mangent d’autres animaux : j’écoule 12.000 poussins par ans ! Quant aux hérissons adultes, ils mangent des cadavres d’animaux… C’est pas très rigolo. » Marie insiste, et le rappelle aux classes d’enfants qu’elle rencontre : « Le sauvage doit rester à sa place. Un animal sauvage qui atteint sa maturité sexuelle, vous pouvez devenir son compagnon aussi bien qu’un adversaire. Apprivoiser un animal sauvage, ça n’est pas une bonne idée. »

Contact : Marie Barbancey, tél. 05.49.25.73.68.

(*) Document délivré par une commission préfectorale, permettant d’héberger chez soi plusieurs espèces non-domestiques

 

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Embacle ?

Embacle ? par JTAC41

Accumulations de blocs de glace contre la pile du pont Jacques Gabriel

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