Conseil municipal: quatre heures de débats… et des bas

Certains ont visiblement trouvé le temps un peu long.

Certains ont visiblement trouvé le temps un peu long.

Dès son élection à la mairie de Tours, Serge Babary avait prévenu qu’il n’était pas franchement adepte des séances de conseil municipal à rallonge. Sauf gros sujet à l’ordre du jour, on pouvait s’attendre à des réunions rondement menées. Ce qui a été plutôt le cas… jusqu’à lundi dernier. 4 heures montre en main alors que rien ne le laissait franchement prévoir dans l’ordre du jour.

Du coup, certains élus ont eu un peu tendance à « décrocher ». Passons vite sur ceux, nombreux, qui envoient ou consultent compulsivement leur messagerie, ou qui tweetent: quatre heures sans communiquer, c’est devenu impensable!

Plus original, un conseiller municipal (que nous ne dénoncerons pas) avait sans doute anticipé la durée des débats, puisqu’il avait apporté un livre!

Une réunion aussi longue a également une autre conséquence: passé un certain moment, ce sont des allées et venues incessantes vers les toilettes. Et dire qu’il fut un temps où, quand un écolier demandait l’autorisation de sortir, l’instit’ lui répondait: « Tu n’avais qu’à prendre tes précautions! » Mais ça, c’était avant…



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Philippe Briand au Temps Machine : il y aura un acte 2 !

Philippe Briand l’a juré, la main sur le coeur, lundi soir, lors de la séance du conseil communautaire. Ni lui, ni les élus de l’Agglo l’accompagnant (Frédéric Augis, Wilfried Schwartz et Philippe Clémot), ne se sont mal tenus vendredi dernier, à l’occasion du concert de Glenn Branca, au Temps Machine.

« Sincèrement, vous me voyez faire la chenille derrière Wilfried Schwartz (maire PS de la Riche, ndlr) pendant le spectacle », a plaidé le vice-président de Tour(s)plus, qui a fustigé les internautes ayant fait état sur les réseaux sociaux des dérapages supposés des élus.

« C’est plus con que la moyenne de réagir comme ça, a même lâché l’élu. Cela ne sert qu’à mettre de l’huile sur le feu. » Reste que plusieurs témoignages concordants de spectateurs  pointent l’attitude irrespectueuse qu’aurait affichée le président de l’Agglo et ses compagnons de sortie. Avec, en point d’orgue, cette  » fameuse  » chenille dans la salle de concert.

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Augmentations de tarifs: comme une lettre de La Poste

La novlangue technocratique  a fait une entrée triomphale à La Poste.

La novlangue technocratique a fait une entrée triomphale à La Poste.

Notre époque a élevé en véritable philosophie de vie l’art de la litote: plus question d’appeler un chat un chat, sous peine de passer pour politiquement incorrect. Et tout le monde, peu ou prou, est invité à entrer dans ce carcan lexicologique. Pour ne pas faire tache dans notre société, il faut euphémiser!

Ce matin, j’ai reçu une longue lettre de La Poste s’adressant au « client fidèle » que je suis (mais qui ne l’est pas?), pour l’informer des « évolutions tarifaires (sic) pour l’année 2015″. N’étant pas « contrarié cognitivement » (bref, je ne suis pas complètement crétin – enfin j’espère! –), j’ai cru deviner que l’on m’annonçait des augmentations. Mais pas trace de ce vilain mot dans le texte.

D’« évolutions » en « ajustements tarifaires », on lit que le prix de la lettre verte passe de 0,61 à 0,68€, celui de la lettre prioritaire de 0,66 à 0,76€. Certains, à l’aide d’une calculette, y verront des augmentations, respectivement, de 11,48% et 15,15% (une paille!). Mais ces mauvais esprits au langage trop cru n’ont rien compris. Il faut en réalité y voir « un accroissement de l’avantage tarifaire de la lettre verte de 5 à 8 centimes ». Pour un peu, je dirais merci.

Désolé, mais moi (et j’ai l’impression que je ne vais pas être le seul), je continue à voir là bêtement des augmentations de tarifs. Mais je dois être mal-comprenant…



Humeur

Attendez que je sois sorti pour refermer les portes!

Pas pressé d'essayer...

Pas pressé d’essayer…

A l’occasion de la Toussaint, une entreprise de pompes funèbres de l’agglomération tourangelle organise une journée portes ouvertes. Ça peut surprendre au premier abord, mais bon, il n’est jamais trop tôt pour songer à son avenir (ou plutôt au moment où on n’en aura plus, d’avenir) et pour « prendre ses dispositions », pour utiliser une expression pudique. Et puis après tout, une entreprise, quelle qu’elle soit, est parfaitement fondée à mettre en avant ses produits et à faire valoir ses atouts et compétences.

Peut-être que certains (futurs) clients joueront le jeu à fond et profiteront de l’occasion pour aller s’étendre dans les cercueils pour sélectionner le plus spacieux, tester les petits coussins pour retenir le plus moelleux, etc.

Pour ma part, je dois avouer que j’hésite un peu, étreint par une petite angoisse: et si les portes ouvertes allaient se refermer sur moi? Parce que moi, j’ai pas envie d’être coincé là pour l’éternité. Plutôt mourir!



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Le jeu de la photo mystère

image 2

Ne reculant devant rien, l’équipe du Grand Tours vous propose aujourd’hui de participer au grand jeu de la photo mystère. Observez bien l’image ci-dessus. Le jeu consiste à déterminer ce que représente la scène. Voici trois propositions. Une seule est juste. A vous de trouver laquelle.

Réponse A. C’est l’histoire du fou qui passe l’aspirateur au plafond: « Accroche-toi au manche, j’enlève l’échelle! »

Réponse B. Renaud Lavillenie efface une barre à 0,66m (avec assistance). Encore 5,50 et il égale son record du monde en salle.

Réponse C. Un journaliste (anonyme) s’essaie à la pole-dance.



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Haut de la rue Nationale: faites-nous rêver!

Le projet de restructuration du haut de la rue Nationale, initié par l’ancienne municipalité et confirmé par la nouvelle, va faire disparaître les deux terrasses et les magasins en-dessous. Le tout sera remplacé, entre autres, par deux grands bâtiments hôteliers.

Il faut reconnaître que les terrasses en question avaient bien vécu (leur accès était d’ailleurs interdit au public depuis longtemps), et qu’elles étaient devenues assez pourraves. Mais malgré tout,  ce bout de la rue Nationale, tel qu’il est actuellement, je l’aime bien. Surtout en cette fin d’été, avec les palmiers, les fleurs, le soleil, la large ouverture vers le fleuve. On se croirait ailleurs: dans le sud, dans une station balnéaire, pourquoi pas, ou carrément dans les îles. Ça respire, ça a une âme, et finalement, on a envie de s’y attarder!

Nostalgie ringarde, ricaneront certains. Eh bien non! Même si je regretterai sans doute un peu le temps où, lycéen, je grimpais sur les terrasses avec mes copains pour faire des concours  de crachats de précision, avec pour cible les verres des consommateurs attablés en-dessous au Helder ou au Musée. C’était il y a longtemps. Il y a prescription.

Je me demande juste si, en passant devant l’un des deux hôtels qui vont s’édifier sur le site, on aura encore envie de rêver. Aux Antilles ou aux concours de crachats…

On dirait le sud...

On dirait le sud…

Un petit air de vacances...

Un petit air de vacances…

 

Aurai-je encore envie de rêver?

Aurai-je encore envie de rêver?



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Tours s’affiche en capitale!

Tours, capitale "naturelle" d'une future région ligérienne.

Tours, capitale « naturelle » d’une future région ligérienne.

Une jolie exposition de photos de Jean-Claude Martinez s’étale actuellement sur de grands panneaux face à la gare de Tours (côté station de tram). Le thème: La Loire à vélo. Avec une carte géante du circuit, pour situer géographiquement les choses. Notre bonne ville de Tours y figure, en grosses lettres, dans une loupe englobant Langeais d’un côté et Amboise de l’autre.

En plein débat sur le redécoupage des régions, certains ne manqueront pas d’y voir la préfiguration d’une future grande région ligérienne que nos élus appellent de leurs voeux. Tours (en gros sur la carte) s’y imposerait tout naturellement comme capitale face aux prétentions de villes comme Angers ou Orléans (en nettement plus petit sur le plan). Sans parler, évidemment, de Blois ou Saumur, purement et simplement rayés de la carte par cette loupe braquée sur l’Indre-et-Loire.



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Un petit coin de parapluie…

Frédéric Augis, de face, fait la grimace, sans doute en pensant au prix de son parapluie de fortune!

Frédéric Augis, de face, fait la grimace, sans doute en pensant au prix de son parapluie de fortune!

L’autre jour, Frédéric Augis, le maire de Joué-lès-Tours, avait décidé de déjeuner sur le pouce avec quelques membres de son équipe et collaborateurs. Las, une averse soudaine est venue contrecarrer leurs plans.

Seule solution pour manger au sec: se transporter sous la pergola de Buren toute proche, qui en la circonstance, s’est vue ravalée du rang d’attrape-soleil à celui, plus prosaïque, de parapluie. Alors, M. Augis, on dit merci Buren? Soupir de l’intéressé: « Ça fait quand même cher le mètre de parapluie! »

Confirmation en chiffres. Rappelons que cette pergola, de 75m de long, a coûté 253.000€, soit 3.373 € le mètre linéaire. Par comparaison, un parapluie standard, dans une grande surface, coûte une quinzaine d’euros, soit environ 200 fois moins. Même chez Vuitton, on s’en tire pour 410€, soit 8 fois moins.

Et encore, certaines parties de la pergola sont ajourées, ce qui ne permet pas de s’abriter. Et là, pas de comparaison possible, puisque personne n’ose vendre des parapluies à trous.

Et une cape de cycliste griffée Buren, combien ça coûte?



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FBS: diplôme de langue de bois avec félicitations du jury

Patrick Molle, qui a"mis fin à sa collabaration avec FBS".

Patrick Molle, qui a »mis fin à sa collabaration avec FBS ».

Ah, quel beau métier que celui de journaliste! Il donne accès à de petits bijoux de langue de bois brut, parsemés d’anglicismes et de néologismes plus ou moins approximatifs. Des « communiqués de presse », que ça s’appelle.

Et à cet exercice, FBS (France Business School) mérite un diplôme d’honneur avec félicitations du jury, pour un communiqué de presse émanant du conseil d’administration, suite aux événements qui secouent l’école depuis un certain temps. Morceaux choisis.

« Patrick Molle et FBS ont choisi de mettre fin à leur collaboration. » En clair, il est viré.

« Patrick Molle a su faire naître un souffle nouveau dans l’enseignement supérieur en management et le projet FBS en innovant fortement. » Alors, pourquoi il s’en va? Tout s’éclaire avec la phrase suivante: « Toutefois, la réussite commerciale du projet n’a pu encore être vérifiée » (sic). Bref, on s’est plantés.

« La fusion des quatre écoles s’est avérée être un exercice complexe, et socialement, la situation nécessitait un ajustement. » Je vous laisse deviner ce qu’est un « ajustement de la situation sociale »?

« Le tournant pris nécessite une inflexion. » L’inflexion d’un  tournant, c’est quoi? Une ligne droite ou une épingle à cheveu? A moins que ce ne soit le fameux virage à 360° (ce qui nous ramène à la ligne droite).

« L’électrochoc s’est parfois avéré paralysant là où il devait être impulsant. » Passons sur l’adjectif (?) impulsant et interrogeons-nous sur cet « électrochoc paralysant », sans doute administré au Taser!

« FBS a su développer des valeurs d’éthique et d’ouverture qui doivent être celles des managers de demain. » Faut-il en déduire que les managers d’aujourd’hui (et d’autrefois)sont des pourris à l’esprit étroit?

Conclusion: « FBS va poursuivre sa dynamique tant au plan national qu’international. » Là, on a envie de leur dire: « Vous avez raison, surtout changez rien, continuez comme ça! »



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A Joué, la couleur politique, ça compte

A Joué-lès-Tours, le changement de majorité municipale s’accompagne déjà de mesures significatives, notamment en matière d’urbanisme où certains projets, souhaités par l’ancienne majorité socialiste, sont modifiés voire annulés par le nouveau maire Frédéric Augis (UMP). Lire la suite



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