Haut de la rue Nationale: faites-nous rêver!

Le projet de restructuration du haut de la rue Nationale, initié par l’ancienne municipalité et confirmé par la nouvelle, va faire disparaître les deux terrasses et les magasins en-dessous. Le tout sera remplacé, entre autres, par deux grands bâtiments hôteliers.

Il faut reconnaître que les terrasses en question avaient bien vécu (leur accès était d’ailleurs interdit au public depuis longtemps), et qu’elles étaient devenues assez pourraves. Mais malgré tout,  ce bout de la rue Nationale, tel qu’il est actuellement, je l’aime bien. Surtout en cette fin d’été, avec les palmiers, les fleurs, le soleil, la large ouverture vers le fleuve. On se croirait ailleurs: dans le sud, dans une station balnéaire, pourquoi pas, ou carrément dans les îles. Ça respire, ça a une âme, et finalement, on a envie de s’y attarder!

Nostalgie ringarde, ricaneront certains. Eh bien non! Même si je regretterai sans doute un peu le temps où, lycéen, je grimpais sur les terrasses avec mes copains pour faire des concours  de crachats de précision, avec pour cible les verres des consommateurs attablés en-dessous au Helder ou au Musée. C’était il y a longtemps. Il y a prescription.

Je me demande juste si, en passant devant l’un des deux hôtels qui vont s’édifier sur le site, on aura encore envie de rêver. Aux Antilles ou aux concours de crachats…

On dirait le sud...

On dirait le sud…

Un petit air de vacances...

Un petit air de vacances…

 

Aurai-je encore envie de rêver?

Aurai-je encore envie de rêver?



Humeur, Vie de la cité , , , , , , , ,

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