Fête de la musique : Grand Tours vous dévoile sa playlist pop

Ce 21 juin, vous serez sans doute nombreux à descendre dans les rues de Tours pour vous régaler les oreilles (ou vous les déboucher) avec les concerts et animations musicales proposées par les associations, groupes et autres joueurs de flûte du dimanche dans le cadre de l’incontournable Fête de la musique.

Ah, vous êtes du genre casanier ?  Pas de problème, à Grand Tours, on a aussi pensé à cette éventualité ! Si pour vous la musique se consomme à la maison, en solitaire ou entre amis, découvrez la playlist de titres incontournables dans la mouvance pop (50e anniversaire oblige) que nous avons compilés. Chaque membre du service a en effet  réveillé ses souvenirs pour exhumer un morceau (de bravoure) qui rythmé sa jeunesse ou son passé proche. Allez hop, il ne vous reste plus qu’à monter le son !

> Christophe Gendry :


« C’est en 1979, je suis un ado boutonneux et je tombe sous le charme de la voix de Patti Smith, entendue un soir dans la célèbre émission « Feedback » de Bernard Lenoir, sur France Inter. C’était une époque sans internet, évidemment, mais aussi sans les radios FM dites « libres » qui n’existaient pas encore et son émission était un des rares espaces où l’on pouvait entendre les nouveautés britanniques et US. Avec mon argent de poche, j’ai acheté « Waves » – en format cassette audio – l’album où Patti Smith pose, l’air rebelle (pour ne pas dire inquiétant) avec une tourterelle sur chaque main. C’est un disque pop de mon point de vue… et pourtant souvent rangé dans la catégorie « New Wave » (peut-être à cause de son titre), nouvelle vague qui commençait alors tout juste à déferler avec Joy Division et les autres, mais c’est une autre histoire. »

 > Magalie Basset :


« Nous sommes en 1983, j’ai 7 ans et cette ligne de basse-là tue, je m’en souviens très bien, comme du tableau de bord de la GS de papa qui nous emmenait en vacances en Bretagne. A cette époque-là, je fais du solfège. En 1985, je commence à regarder le Top 50 et les choses se gâtent, car quand on me demande de choisir un instrument, je n’opte pas pour la basse mais pour le… saxophone, à cause de Vanessa Paradis ou de Men at work, ou bien alors à cause du solo de ouf qu’il y a dans « The Year of the Cat« , d’Al Stewart, qu’on écoutait beaucoup à la maison, en plus de Karftwerk et de Mike Oldfield. En fait, mon grand cousin (que je voulais épouser) m’a dit un jour que Tracks, c’était du caca boudin, et que les vrais musiciens qui avaient écrit ce pur morceau de funk de « Long train running » s’appelaient les Doobie brothers. »

> Bruno Pille :


« J’étais en pension et les disques vinyl circulait au foyer du lycée en cette fin d’années soixante dix. J’avais découvert les Beatles quatre ans après leur séparation et m’amusais alors à mettre un nom sur la voix des Fab Four. Paul MacCartney volait de ses propres ailes avec les « Wings » et a sorti l’album et le titre « Band on The run« . Je me le suis procuré d’occasion, racheté à un copain d’internat. La pochette porte encore son nom. Et cette musique reste étonnamment actuelle… »

> Pascaline Mesnage :


 » J’ai choisi « Sunday bloody sunday » de U2 (1983). Parce que j’avais des bouclettes blondes et les genoux écorchés quand le tube est sorti, parce que c’est U2, parce que madame Morin, la prof d’anglais, avait traduit les paroles en 4e C (et on a réalisé que ce n’était pas vraiment drôle ce qu’il chantait Bono), parce qu’incontournable en soirée.  »

> Daniel Pépin :


« Honnêtement, ça aurait pu être un autre titre, mais j’ai choisi « Let it be« . Pour quelqu’un de mon âge, ce n’est pas franchement original. A l’époque, j’avais 13 ans et j’écoutais ça sur mon transistor, le soir en cachette, sur RTL. C’était une émission de Jean-Bernard Hébey dont j’ai oublié le nom. Après l’avoir bien écouté, réécouté encore et encore, je me suis mis ensuite à martyriser le piano de mes parents en martelant les 4 accords (do, sol, lam, fa), et en criant d’une voix de fausset (parce que tout le monde n’a pas le timbre velouté de Paul Mc Cartney): « Let it beeee, let it beeee, let it beeee, let it beeee ». Plus de 40 ans après, je n’ai toujours pas l’organe de Mc Cartney, mais il m’arrive, en soirée, de pousser encore cette petite chansonnette. Et ça marche: au refrain, tout le monde reprend en choeur: « Let it beeee, let it beeee, let it beee, let it beee ». Démonstration quand vous voulez, si vous me trouvez un piano. »

 > Marion Boutin :


« Mon choix ? « Il changeait la vie« , de Jean-Jaques Goldman. Cette chanson m’évoque mes meilleurs souvenirs du lycée, mon arrivée à Sainte-Marie en première, où j’ai vécu deux super années. Le rock que j’ai appris à danser en soirée sur Jean-Jacques Goldman, les délires…. A chaque fois que cette chanson passe, je me rappelle en riant des passes maladroites et des changements de pied pour être en rythme. Même si ce n’est pas a priori la chanson idéale pour danser le rock, c’est là dessus que je l’ai appris, et où j’ai commencé à apprécier la danse ! »

> Nicolas Rimbaux :


« Mon souvenir de chanson pop : « Boys don’t cry » des Cure. La première fois que j’ai entendu cette chanson, c’était en partant en vacances, dans la voiture de mes parents. Un choc ! La découverte des guitares, des synthétiseurs et d’un chanteur au look incroyable, Robert Smith. Avec ses cheveux en pétard, ses habits noirs et son rouge à lèvre, il ne passait pas inaperçu. Trente ans après, ce groupe anglais existe et sera même en tournée cet été. Seul regret : je ne l’ai toujours pas vu en concert. Va falloir se dépêcher ! »

 > Evelyne Bellanger :


« J’ai choisi « Relax » de Mika. C’est la chanson pop et punchy par excellence, qui donne de l’énergie pour toute la journée. Avec un Anglo-libanais à la voix de chanteur d’opéra, beau et déjanté, qui sous une apparente légèreté aborde des thèmes actuels : homosexualité, discrimination… Et puis, surtout, cela me rappelle l’été 2007 quand, à une dizaine de familles nous avions loué un hameau au beau milieu de nulle part en Espagne. C’était vraiment le tube du moment : dans la voiture ou à l’heure de l’apéro au bord de la piscine. En plus, je trouve que la chanson a bien vieilli, elle est toujours aussi tonique ! »

> Sylvie Wipret :


« J’ai retenu l’album « La place du fantôme » de La Grande Sophie et plus particulièrement « Ne m’oublie pas » qui tourne en boucle, avec des intonations qui me rappelle Françoise Hardy. Mon côté romantique… J’adoreeeeeeeeeeeeeeee. »

> Johan Guillermin


« C’était au début des années 90, la chaîne hifi du foyer de mon lycée était branchée en permanence sur Fun Radio qui enchaînait à longueur de journée les tubes de Nirvana, U2 ou encore Lenny Kravitz. Et un « ovni » pop-rock a débarqué sans crier gare sur les ondes : « 1990 » du Québécois Jean Leloup. Un titre énergique et déjanté en prise avec l’actualité de l’époque (la première guerre du Golfe) et versant dans une ironie jubilatoire. Une vraie tuerie sur le dancefloor, qui n’a pas pris une ride. PS : les oreilles chastes pourront s’épargner le dernier couplet qui ne donne pas, je vous l’accorde, dans la finesse. »

Et vous ?

Faîtes nous, vous aussi, partager vos titres pop de référence pour cette Fête de la musique. On les attend avec impatience en commentaires !

 

 



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4 comments


  1. Schmoll

    Dur, dur de faire un choix. Pour moi, c’est ce petit joyau qui est incontournable : http://www.youtube.com/watch?v=7KJjVMqNIgA

  2. Nicolas Corneau

    Parce que dans les oreilles vers 7h30 le matin dans les marais de l’ile de ré en courant, elle réussit à me faire passer d’un petit 10 km/h à un bon 13km/h. Si elle durait une heure cette chanson une fléche traverserait les rues de Tours fin septembre…
    http://www.youtube.com/watch?v=nLN72sR9w0M

  3. Groucha

    Sinon, si tu en as marre d’écouter de la pop qui va jusqu’à la soupe – Et oui, il existe encore des artistes pas soupe ! – va écouter la playlist de Radio Campus http://www.radiocampustours.com/playlist

  4. http://www.dailymotion.com/video/x1la3f_trust-saumur-extrait-du-dvd-live-20_creation
    Parce que je suis saumurois et que je sais ENFIN pourquoi Bernie Bonvoisin a écrit des paroles aussi violentes. Tout ce que vous avez pu entendre ici ou là est faux !