Publicité: plus c’est petit, plus c’est important

J’ai vu ce matin, à l’arrière d’un bus Fil bleu, une publicité pour inciter à acheter un terrain à bâtir, dans la vallée de l’Indre « à partir de 31.000 €** ». Rien d’extraordinaire a priori, sauf que les astérisques renvoient à un texte, écrit en tout petit (évidemment), tout en bas de l’affiche. Partant du principe qu’en matière publicitaire plus c’est petit plus c’est important, je m’approche, en voiture, pour voir ce qu’il y a écrit. Impossible! Même avec des lunettes, une vue considérée comme normale, et en guettant les feux rouges et les arrêts de bus pour m’approcher au plus près, rien à faire. C’est VRAIMENT beaucoup trop petit! Je me dis donc que, partant du principe énoncé plus haut, ça doit être très, très important.

Alors comment faire? En réfléchissant bien, j’ai imaginé 3 possibilités:

1. Aller signer pour l’achat d’un terrain les yeux fermés, sans lire les petites lignes en bas de la pub: franchement, vous faites commevous voulez, mais je ne vous le conseille pas.

2. Attendre l’arrêt du bus et descendre de sa voiture pour aller coller son nez au ras de l’affiche: au moment où vient de sortir une étude montrant les effets cancérigènes des vapeurs de gasole, ce n’est peut-être pas une très bonne idée non plus.

3. Alors voici ce que je vous suggère: pour prendre connaissance des clauses écrites en caractère notoirement trop petits, profitez de la grève de Fil bleu: de 7h à 9h, de 16h30 à 18h30 et de 21h à 22h30, un certain nombre de véhicules sont au dépôt. Il vous suffit donc d’y aller, et si vous on laisse entrer (ce qui n’est pas garanti), vous pourrez enfin savoir à quoi vous vous engagez si vous signez pour le terrain de vos rêves…



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