Avec plus de 120 journalistes et photographes, François Hollande ne pouvait passer inaperçu à Tours. Les uns étaient juchés sur une petite tribune, d’autres à la table de presse ou encore, au balcon de la seule fenêtre ouverte du château.
Et moi derrière le podium. Oh, pas pour longtemps. Car le service d’ordre ne tarda pas à me repousser : » c’est interdit. Pas de photos de dos… » me lança Pierre Tourlier, l’ex chauffeur de Mitterrand qui s’était prêté de bonne grâce à une interview filmée quelques minutes plus tôt… Nous voilà prévenus : il est l’un des gorilles du dernier François.
Il y a, dans cette photo interdite, toute la solitude de l’homo politicus surprise par l’homo numéricus. Et dans la forêt des objectifs, des professionnels de l’image comme perchés sur les branches. Envers du décor.
Il faudrait plus de photos « interdites »…
François Hollande
