5. Mélanie, la locale de l’école de cirque

« J'ai toujours eu envie d'être dans un métier du spectacle. » - « J'ai toujours eu envie d'être dans un métier du spectacle. »
« J’ai toujours eu envie d’être dans un métier du spectacle. »

Elle connaît bien l’école et Châtellerault. Normal, elle y habite. Mais Mélanie vit sa scolarité comme les autres, à l’internat.

Je voulais être avec les autres, intégrer pleinement le groupe. Mélanie Pasquier n’aime pas faire les choses à moitié. Aussi, quand elle a su qu’elle allait intégrer l’école de cirque, la Châtelleraudaise, qui pouvait rentrer chez ses parents tous les soirs, a fait le choix de l’internat de Branly. Pour être avec les autres. « Ça m’aurait fait mal de voir partir les 17 autres vers l’internat alors que je serais rentrée dans ma famille. Ce qui est marrant, c’est que mes parents, de leur côté, avaient pensé la même chose. »

Normal, explique-t-elle, ses parents la « soutiennent à fond ». Et depuis longtemps. « J’ai toujours eu envie d’être dans un métier du spectacle » se souvient-elle. Mais c’est lors de portes ouvertes à Montluçon qu’elle a découvert l’univers du cirque. « J’avais découvert l’école de Châtellerault quand j’étais en CE2 mais je n’y avais pas trop fait attention. »

Reçue à Châlons Auch… et Châtellerault

Après cette découverte, à 13 ans, elle s’inscrit en cours de loisirs à l’école de Châtellerault et fait des stages à Dissay au Champ des toiles. « Ça m’a donné super envie. Je ne faisais rien à l’école jusque-là. A partir de la quatrième j’ai tout fait pour arriver à intégrer l’école de cirque. »
La collégienne de Descartes passe donc les sélections à Châtellerault tout en essayant à Châlons-sur-Marne et à Auch. « J’ai été prise partout mais je n’ai pas réfléchi. Quand tu as Châtellerault, il n’y a pas d’hésitation à avoir. » Et d’énumérer les avantages : plus d’heures de cirque, une expérience incomparable, un encadrement de qualité, des rencontres avec des professionnels…
Pour le lycée, évidemment, elle est un peu comme les autres, en terre inconnue. Et le démarrage lui laisse un goût amer. « J’essaye vraiment d’y arriver, alors je bosse beaucoup. » Mais les premiers résultats sont décevants.
Ce qui n’est heureusement pas le cas quand elle franchit la Vienne pour rejoindre la Manu. Même l’épreuve de la préparation physique, qui a parfois fait gémir d’autres élèves, ne la fait pas vaciller. « Je m’attendais à pire que ça. » Depuis le retour des vacances, ils ont attaqué l’aérien, ce qui lui va tout autant.
Mais, à l’écouter, ce qui lui plaît encore plus, c’est le groupe. « Je n’y avais pas pensé avant d’arriver à l’école. On est tout le temps ensemble : on mange ensemble, on est en cours ensemble, on fait du cirque ensemble. C’est vraiment une super-ambiance. » C’est sûr, elle n’est pas prête de quitter l’internat de Branly pour rentrer chez parents le soir.

Jeudi prochain, « Victor ou la magie du cirque ».

Laurent Gaudens

 

Share and Enjoy

  • Facebook
  • Twitter
  • Delicious
  • LinkedIn
  • StumbleUpon
  • Add to favorites
  • Email
  • RSS
Publié dans Non classé | Marqué avec , , , , , , , , , , , , , , , | Un commentaire

4. Lilian, l’élève qui s’est fait tout seul

Lilian Dufour : « Je suis tombé amoureux du site de la Manu. »
Lilian Dufour : « Je suis tombé amoureux du site de la Manu. »

Recalé une première fois, Lilian s’est accroché. Et, s’il rentre cette année à l’école de cirque, c’est à force de volonté.

L’école de cirque de Châtellerault, Lilian Dufour la voulait. Et il l’a eue. Mais dieu que ce fut dur ! Car Lilian n’a pas le même bagage que la plupart de ceux qui intègrent la seconde option arts du cirque de Châtellerault.

Le cirque, il le découvre à l’âge de huit ans lorsque ses parents quittent Paris pour la Saône-et-Loire. « C’était surtout du jonglage, des anneaux, du diabolo… » Mais, arrivé au collège, il doit arrêter pour incompatibilité d’horaires. « J’ai continué à m’entraîner tout seul. »
En troisième, toujours pris par sa passion, il découvre les stages de l’école de cirque de Châtellerault. « J’en ai fait cinq en tout », calcule-t-il. C’est là qu’il découvre le bac option cirque : un cursus fait pour lui mais qu’il rate. « Je n’avais jamais fait de gym comme tous les autres, je n’avais pas le niveau ni le bulletin. »
Façon Rocky, il s’impose alors un entraînement commando (rugby, escalade, badminton et full-contact) tous les jours sauf le dimanche. « Mes parents étaient un peu inquiets. J’ai commencé à fond, j’ai un peu oublié les études. Mais j’ai redressé la barre et tout s’est bien passé. » Si bien qu’il pouvait passer en première. Mais non : il choisit de redoubler sa seconde pour intégrer Châtellerault. « J’étais aussi reçu à Châlons, où j’aurais pu passer en première. Mais le niveau est moins bon et je suis tombé amoureux du site de la Manu. » Et grâce aux stages qu’il y a faits, il connaît les erreurs à ne pas commettre en sélection. « Je savais ce qu’il ne fallait pas faire, comme s’asseoir entre deux exercices. »
Logiquement sélectionné, il arrive en septembre en terrain connu. « Je connais la ville, j’avais déjà rencontré d’autres promos, je m’entendais bien avec les profs et en plus je connais déjà le programme de seconde. » Et le début intensif de préparation physique ne lui fait guère peur avec l’entraînement qu’il s’est imposé depuis un an et qu’il poursuit en faisant de la boxe.

«  On se serre tous les coudes  »

Interne à Branly en semaine et en famille d’accueil le week-end à Naintré, Lilian a « vite pris le pli » malgré les « horaires stricts ». Et vit l’éloignement plutôt bien. « C’est moi qui manque à mes parents. Ils ont parfois des coups de blues. Nous, on est 18 ici. On se remonte le moral, on se serre tous les coudes, on a tous le même objectif. » Et les objectifs, ce n’est pas ce qui fait peur à Lilian.

Jeudi prochain, « Mélanie, la Châtelleraudaise de l’école de cirque ».

Laurent Gaudens

 

Share and Enjoy

  • Facebook
  • Twitter
  • Delicious
  • LinkedIn
  • StumbleUpon
  • Add to favorites
  • Email
  • RSS
Publié dans Non classé | Marqué avec , , , , , , , , , , , , , , , | Laisser un commentaire

3. Lucie vit son rêve éveillé

Lucie Pairault aime vraiment « beaucoup, beaucoup, beaucoup » l'école de cirque.
Lucie Pairault aime vraiment « beaucoup, beaucoup, beaucoup » l’école de cirque.

C’est la régionale de l’école : la Niortaise Lucie Pairault nage dans le bonheur à Châtellerault depuis la rentrée.

Lucie a commencé la gym à 3 ans. « Mais c’était du cirque que je voulais faire. Ma mère m’avait dit que ça n’existait pas une école de cirque. » Alors, quand la famille a déménagé voilà cinq ans, de Nantes à Niort, Lucie a remis le couvert. Avec succès. « Une amie faisait du cirque à Niort et elle est partie ensuite à Châlons. Ça m’a donné envie, c’est elle qui m’a parlé de Châtellerault. »

Elle y fait un premier stage pendant ses vacances qu’elle a « beaucoup, beaucoup, beaucoup aimé ». Du coup, elle en fera trois, histoire de se donner quelques chances supplémentaires. « J’ai rencontré des élèves, des pros, les profs. Ça m’a beaucoup plu, l’état d’esprit, la notion de partage, c’était génial. »
A la différence d’autres, la sélection au mois de mai dernier ne lui provoque pas de crise d’angoisse. « Si je n’étais pas prise, ça voulait dire que je ne devais pas faire ça. » Philosophe, un brin fataliste, Lucie se souvient quand même avec bonheur de la surprise d’être acceptée.
Connaissant déjà six autres de ses camarades rencontrés lors des stages, Lucie a pu faire une rentrée sereine, pas trop angoissée. « Dès le premier soir, on s’est très soudés. On découvre tout ensemble. »
Notamment le lycée Berthelot, « vraiment très bien, malgré ses quatre étages » et l’avantage de plus de liberté qu’au collège. « On peut sortir entre les cours. Et à midi, on peut sortir du réfectoire pour manger dehors. C’est super. »

«  C’est magnifique  »

Interne la semaine, elle rentre le week-end chez ses parents, ce qui ne l’empêche pas de découvrir la ville « assez vivante ». « J’aime beaucoup le centre-ville, il y a plein de magasins, c’est joli, c’est vert, mais il y a beaucoup de circulation. Les bords de Vienne sont magnifiques. » Mais ce qu’elle préfère, c’est quand même l’école de cirque. « C’est magnifique, s’émerveille-t-elle. Avoir une salle aussi grande, avec autant de matériels et autant de profs, c’est vraiment bien. »
Et malgré les premières semaines de préparation physique intense la fatigue qui s’accumule, Lucie ne changerait pour rien au monde. « Je m’attendais à moins bien. J’aime vraiment beaucoup. Je vis un peu un rêve. »

Jeudi prochain : « Lilian, l’élève qui s’est fait tout seul. »

Laurent Gaudens

 

 

Share and Enjoy

  • Facebook
  • Twitter
  • Delicious
  • LinkedIn
  • StumbleUpon
  • Add to favorites
  • Email
  • RSS
Publié dans Non classé | Marqué avec , , , , , , , , , | 2 commentaires

2. Nicolas, 15 ans déjà boulimique de cirque

Nicolas : « Châtellerault, ça m'a semblé mieux. Et puis, il y avait plus d'heures de cirque. »

Nicolas : « Châtellerault, ça m’a semblé mieux. Et puis, il y avait plus d’heures de cirque. »
Nicolas Allard a découvert le cirque tardivement : mais depuis qu’il a intégré l’école de Châtellerault, il rattrape le temps perdu.
Gym, patinage, danse… Nicolas Allard s’était donné les moyens de faire un jour les Jeux Olympiques. Mais il a fallu qu’il rajoute le cirque il y a trois ans. « J’ai toujours voulu en faire mais je ne trouvais rien. » C’est pourtant à 10 mn de la maison familiale de Fos-sur-Mer, à Istres, qu’il trouve une association, la Cabriole, où il découvre sa passion du trapèze.
Une passion toute relative qu’il a déjà quelque peu oubliée depuis qu’il a fait son entrée à l’école de cirque de Châtellerault. « J’ai testé les sangles et les sangles élastiques, je n’en avais jamais fait. J’ai essayé et ça m’a bien plu, ça offre plein de possibilités. »
Une découverte faite sur le temps libre puisque depuis la rentrée, les élèves sont dans la phase de renforcement physique. Car Nicolas le reconnaît bien volontiers : il est un peu boulimique du cirque.
Et la fatigue ne compte guère. Déjà pour les sélections en mai, il a tiré un peu sur la corde. « On a conduit toute la nuit avec mon père. On est arrivés à 8 h. Pour attendre ensuite pendant quatre heures pour passer en entretien. Et le soir, on est reparti dans l’autre sens. »
«  Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de préparation physique  »
Avec l’idée qu’il ne reviendrait pas de sitôt à Châtellerault. « L’entrevue ne s’est pas super-bien passée. » Mais, au final, il reçoit le précieux sésame tout comme le droit d’intégrer les écoles de Chalons-en-Champagne et de Vaulx-en-Velin. « Châtellerault, ça m’a semblé mieux. Et puis, il y avait plus d’heures de cirque. »
Pour l’heure, Nicolas, 15 ans, s’avoue « plutôt content » de son arrivée à Châtellerault, même si les débuts sont quelque peu épuisants. « Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de préparation physique. Les deux premières semaines, je trouvais ça long et fatigant. » Et l’enchaînement entre lycée et école est un peu dur à digérer. « Surtout le vendredi où on est à l’école de 8 h à 10 h, puis on enchaîne le lycée jusqu’à 17 h. »
Interne au lycée Branly et en famille d’accueil le week-end, Nicolas retourne dans son Sud-Est natal toutes les trois-quatre semaines. « Ça fait quand même du bien de pouvoir rentrer. » Surtout que là-bas, Nicolas a un truc pour récupérer : il retourne dans son association et, avec elle, se produit en spectacle. De cirque naturellement…
Jeudi prochain : 3e volet sur 7, « Lucie vit son rêve éveillé ».
à suivre
Une histoire de trois ans
Une nouvelle promotion vient de faire son entrée à l’école de cirque de Châtellerault, la « promo 16 » ou « P16 » – ils sortiront bac en poche en 2016 – pour les très intimes. Dix-huit élèves qui rêvent de cirque, parfois depuis l’enfance, et qui ont réussi les sélections au mois de mai au milieu d’une soixantaine de postulants.
C’est le parcours de cette promotion que nous vous proposons de suivre jusqu’au bac dans trois ans. Parmi eux, sept élèves, volontaires, témoigneront de leurs attentes, de leurs apprentissages, découvertes, surprises et parfois de leurs doutes.
Durant les prochaines semaines, nous allons vous les présenter. Après Malou Guerraz la semaine dernière, Nicolas Allard aujourd’hui.
Laurent Gaudens

Share and Enjoy

  • Facebook
  • Twitter
  • Delicious
  • LinkedIn
  • StumbleUpon
  • Add to favorites
  • Email
  • RSS
Publié dans Non classé | Marqué avec , , , , , , , , , , , | Laisser un commentaire

1. La petite Suisse à l’assaut de Châtellerault

Malou Guerraz : « C'est une grande chance de pouvoir réaliser notre rêve. »
Malou Guerraz : « C’est une grande chance de pouvoir réaliser notre rêve. »

Franco-suisse, Malou Guerraz a intégré l’école de cirque en septembre. Elle y a trouvé une “ deuxième famille ”.

Le cirque est à Malou Guerraz ce qu’est la potion magique à Obélix : elle y est tombée toute petite. A 5 ans très exactement. C’était par le biais du Théâtre cirqule à Genève. Roulades, roues, trapèze, cordes, tissus… tout y passe. « Je trouvais ça très complet, explique-t-elle. C’est gracieux, physique, il y a de la danse et du théâtre et c’est une ambiance superfamiliale. »

A raison de 5 h par semaine minimum, Malou se rend compte que c’est du cirque qu’elle veut vivre. « Mes parents m’ont prise au sérieux. Mon père a cherché une école, et il a vu Châtellerault. » Elle y vient pour un premier stage en février dernier. « On était plusieurs à venir en repérage. Et on s’est retrouvé ensuite en sélection. »

«  Entre «  circus  », on se voit direct  »

Et elle s’en souviendra des sélections, et surtout de l’attente pour savoir si oui ou non elle aura droit d’intégrer cette sacrée école. « C’est vraiment très long quand on a envie. Quand on reçoit la lettre, c’est le bonheur. C’est une grande chance de pouvoir réaliser notre rêve. »
Surtout qu’elle amène avec elle une de ses copines de l’école en Suisse. « Ça me permet de garder quelque chose de chez moi », rigole-t-elle.
A 14 ans, bien naturellement, elle appréhende de mettre autant de kilomètres entre elle et ses parents. « C’est plus dur pour eux que pour moi, en fait, relativise-t-elle, surtout que je me suis déchiré les ligaments et que j’ai dû être plâtrée. » Mais elle est vite rassurée et trouve ses marques dès son entrée en seconde au lycée Berthelot. « Je suis tellement contente de voir des gens qui ont une même passion. Entre «  circus  », on se voit direct. »
Un phénomène de groupe – les dix-huit élèves option cirque sont dans une même classe de 32 élèves – qui a ses bons et ses mauvais côtés. « Les réactions sont vraiment extrêmes. Certains trouvent ça supercool d’être avec nous et d’autres voudraient nous voir partir. Mais dans la classe, on a la chance de tomber sur des gens qui trouvent ça bien. »
En internat la semaine et en famille d’accueil le week-end, Malou est pleinement conquise par sa nouvelle vie et son intégration dans cette « promo 16 » – celle qui sortira en 2016. « C’est mieux que ce que je pensais. Je ne pensais pas que la préparation physique serait aussi intense. Mais les profs sont derrière nous. A nous soutenir. C’est vraiment notre deuxième famille. »

A lire jeudi prochain : Nicolas, 15 ans, déjà boulimique du cirque.

Laurent Gaudens

 

Share and Enjoy

  • Facebook
  • Twitter
  • Delicious
  • LinkedIn
  • StumbleUpon
  • Add to favorites
  • Email
  • RSS
Publié dans Non classé | Marqué avec , , , , , , , , | Laisser un commentaire

Tous prêts à « bousculer » l’école de cirque

ecole de cirque 3.10.2013 002

Dix-huit jeunes, sept garçons et onze filles, viennent d’intégrer l’école de cirque.

Une nouvelle promotion vient d’intégrer l’école de cirque. Des élèves que nous suivrons pas à pas durant les trois années de leur formation.
A les voir évoluer dans la salle d’entraînement de l’école de cirque, sur le site de la Manu, on aurait tendance à croire qu’ils y sont depuis plusieurs mois. Et pourtant, les 18 jeunes âgés de 15 ans ne connaissaient pas – pour la plupart – Châtellerault le mois dernier.
Eux, ce sont les élèves qui ont réussi à intégrer la classe de seconde du lycée Berthelot en option cirque. Pas une mince affaire puisque, après une première sélection sur dossier scolaire, une soixantaine de candidats ont été accueillis au mois de mai pour une journée chargée : entretien le matin, atelier cirque l’après-midi.
Et c’est après validation finale par le rectorat que chacun a été informé de sa sélection. Forcément heureux mais sans doute un peu angoissé. Car il leur faut rompre avec de nombreuses habitudes en venant dans le Poitou-Charentes, certains venant parfois de fort loin, même de Suisse.
« C’est une étape pour eux, reconnaît Pascale Marcelino, directrice de l’école de cirque. Ils quittent papa, maman, une région, une école, un climat. Ils sont très courageux de prendre cette décision. À quinze ans, il faut une solide motivation. »
Tous ont ainsi intégré l’internat du lycée Branly. Ceux qui habitent le plus loin ont aussi fait connaissance avec les familles qui les accueilleront durant le week-end. « Le premier trimestre est toujours délicat, souligne Pascale Marcelino. La fatigue s’installe, ils doivent encaisser le changement physique. »
«  Le potentiel collectif est important  »
Chacun prend donc ses marques et découvre ce que sera le cadre de ses trois prochaines années. « Ça démarre fort, estime Fabrice Berthet, responsable pédagogique. Ils sont dans une vraie dynamique de travail. Le potentiel collectif est important. » Et plus que l’avenir supposé de ces artistes en devenir, c’est leur état d’esprit qui marque l’enseignant. « Ils ont des relations très saines entre eux, pas fusionnelles. Ils sont dans une relation d’échange. Ils ne sont pas exclusifs et ont envie de voir d’autres choses. Dans d’autres promos, certains sont boulimiques du cirque et ne vont pas dans le sens de l’ouverture. Pas eux. C’est un groupe qui va nous bousculer. »
Au travers de quelques élèves, c’est cette histoire que nous vous raconterons dans les prochains mois et prochaines années. Par leur parcours et leurs témoignages, ils vous raconteront la vie d’une promotion de l’école de cirque.
Laurent Gaudens
  • Facebook
  • Twitter
  • Delicious
  • Digg
  • StumbleUpon
  • Add to favorites
  • Email

Share and Enjoy

  • Facebook
  • Twitter
  • Delicious
  • LinkedIn
  • StumbleUpon
  • Add to favorites
  • Email
  • RSS
Publié dans Non classé | Marqué avec , , , , , , , , | Laisser un commentaire