Les trois jours de fêtes de Pentecôte à Saint-Marcel, resteront dans les annales de l’association organisatrice. En effet cette édition 2015 aura été une des plus importante du point de vue visiteurs et visiteurs.
« C’est par milliers sur ces trois jours de Pentecôte que les visiteurs se comptent cette année » se réjouissait lundi matin Philippe Chaboche.
Le président de la société des fêtes de Saint-Marcel ne cachait pas sa satisfaction devant ce véritable succès dont les bénévoles peuvent également se féliciter.
« Ce lundi matin, la brocante vide-grenier fait son plein de visiteurs mais également d’exposants au nombre de 150″ a ajouté Bernard Désiré.
Le maire-adjoint de Saint-Marcel, a également remercié pour leur dévouement les bénévoles et d’annoncer par la même occasion le succès de la randonnée pédestre inscrite au programme de dimanche matin. « Elle a regroupé 190 marcheurs ».
La fête a débuté samedi soir par une retraite aux flambeaux animée par la clique, suivie d’une animation du groupe groupe Seven and Co.
« Ce groupe composé de cinq Argentonais propose un répertoire rock des années cultes » complétait Didier Joly, chef de ce groupe qui a mis l’ambiance avant et après le grand feu d’artifice.
Dimanche le grand grand prix cycliste Intermarché a animé une partie de l’après midi. Elle a été également animée par les Diablotins Severois, une troupe qui compte une vingtaine de musiciens dont le répertoire est composé de morceaux entrainants, de la variété aux traditionnelles musiques du Sud-Ouest… sans oublier Janette et Bernard, l’animation dansante sous chapiteau.
Lundi, outre la brocante vide-greniers le groupe Paris Go a animé la journée sans oublier la fête foraine qui a battu son plein trois jours de suite.

Marée humaine lundi matin sur la brocante et autour des Paris Go.

Samedi, les voisins des villages des Beaux et des Favés, commune de Celon, étaient en fête. Quarante cinq personnes ont participé à cette rencontre conviviale. Elle a entrainé plus de monde que les années précédentes.
« Cette 6e édition est une nouvelle réussite. Nous avons prévu de déjeuner et de dîner ensemble, sans compter les parties de boules et autres jeux dans l’après midi » ont indiqué les organisateurs qui ont prévu de remettre le couvert l’année prochaine.

Les voisins des villages des Favés et des Beaux

L’association BTH (Bouchures, Traditions et Héritage) de Chaillac, avec le soutien du collectif « Brandes et Bocages » (collectif regroupant de nombreuses associations de l’Indre, de la Vienne et de la Haute-Vienne), a organisé une réunion d’information à la salle des fêtes de cette commune vendredi dernier sur le projet d’implantation d’aérogénérateurs industriels.
Cette réunion avait pour but d’apporter à toutes les personnes sensibilisées par ce sujet d’apporter des précisions sur le fonctionnement de ces machines et les conséquences engendrées par leur installation (destruction du paysage, nuisances sonores et sur la santé en générale, nuisances sur l’avifaune, l’aspect financier, etc.).
C’est devant plus d’une centaine de personnes (mais à priori sans représentant officiel de la municipalité) que Dominique Tissier, président de BTH a, en introduction, délivré le message suivant « Chaillac a le privilège d’être situé dans un environnement d’une exceptionnelle qualité ».
 » En effet, poursuit-il, le territoire de bocage de Chaillac avec ses bouchures, ses sentiers, ses bois, ses rivières est, avec le lac de la Rochegaudon et les sites classés (notamment le Château de Brosse et le moulin de Seillant) un atout incontestable pour le développement de la commune et un patrimoine dont nous sommes dépositaires et qu’il nous appartient de transmettre intact aux générations futures. Le projet d’implantation d’aérogénérateurs industriels géants (il est à priori question de 7 machines de 150 m ?) dans cette commune a été découvert, par hasard, fin 2013, aucune information n’ayant été diffusée par la Mairie.
De plus un encerclement désastreux menace toute la région, puisque ce sont plus de 190 éoliennes qui sont prévues sur le territoire des communes environnantes ».
L’association a dénoncé avec l’appui de plusieurs intervenants de qualité : pour Jacques de Pastre ; le manque de vent dans cette région (vent moyen entre 3.5 et 5.5 m/s alors qu’il faut 12 m/s pour une efficacité optimale de ces machines). Le socle qui représente 550 m3 de béton (soit 1265 tonnes) et qui restera abandonné dans le sol compte tenu du coût de destruction. La nécessité de construire des chemins d’accès pour recevoir des porte-chars jusqu’aux aires de montage (4.5 m de largeur), accès qui subsisteront, sans utilité pour la commune, à la charge de qui ? Puisque leur statut (privatif ou communal) n’est pas défini ? L’impact sur le paysage ?
Robert Lefavre, a parlé nuisances sonores, sons et infrasons avec à l’appui l’étude de A Bélime, une étude Australienne du 15 janvier 2015.
Le Docteur Jean Louis Marteaux, a énuméré pour sa part les nuisances sur la santé en général (trouble du sommeil, maux de tête, acouphènes, etc.) et souligné « le manque cruel de recul et d’études sur ce sujet ». Il a invoqué également le principe de précaution.
Carl Dunning Gribble, a donné son avis sur les dégâts sur l’avifaune en particulier pendant les flux migratoires des grues cendrées (notre territoire étant une zone très fréquentée) et sur les chiroptères, espèces protégées, dont notre commune possède des colonies d’espèces rares.
Max Baillargeat, enfant du pays, a détaillé l’aspect économique et financier soulignant « la contradiction entre le développement de la commune (commerce, artisanat, tourisme, etc.), la destruction irréversible de notre paysage et l’implantation de ces machines qui ne rapporteront en définitive que l’équivalant de 2.5% du budget communal (base 2013) et le scandale financier entourant l’éolien en général.
Un débat a suivi cette présentation pendant lequel le public a pu poser des questions et exprimer ses craintes. En conclusion l’association a recueilli de nombreuses signatures et adhésions.

Lors de la réunion de Chaillac sur le projet éolien qui a fait salle comble.

Après une vie de travail bien remplie dont un quart de siècle comme responsable générale de l’association de service pour le maintien à domicile d’Argenton Evelyne Pipereau, cadre de secteur, a fait valoir ses droits pour une retraite bien méritée.
C’est en 1990, qu’Evelyne Pipereau, a rejoint l’Asmad. Elle a débuté comme responsable. Au fil du temps, elle est devenu cadre de secteur.
Auparavant Mme Pipereau, a travaillé comme secrétaire dans les bureaux d’un garage automobile d’Argenton. Elle a rejoint ensuite l’Asmad, dont les bureaux étaient à l’époque dans les locaux de l’hôtel de Scévole. Son adresse actuelle est maintenant à l’Hôtel des services sociaux, 67, rue Auclert Descottes, près de la mairie d’Argenton.
« Au départ j’étais seul pour diriger le service qui comptait à l’époque une trentaine d’aides à domicile et 250 personnes aidées pour en arriver aujourd’hui à 400 personnes aidées par 50 professionnelles en prestataire, 30 en mandataire et deux secrétaires » a indiqué Evelyne Pipereau, visiblement satisfaite de l’évolution de ce service qui rayonne maintenant sur huit  communes du canton : Argenton-sur-Creuse, Chavin, Saint-Marcel, Le Pêchereau, Ceaulmont, Badecon-le-Pin, Le Menoux, Pont-Chrétien-Chabenet.
Emmanuelle Paris, succède a Evelyne Pipereau. Elle a débuté sa carrière professionnelle à Carpentras en 2002 sur un poste d’encadrement dans un foyer de jeunes travailleurs. Elle a ensuite travaillé au conseil général, devenu conseil départemental de l’Indre.
Elle a exercé également comme conseillère en insertion professionnelle. Avant de se voir confier ce poste, elle a fait nombre de remplacements au sein de l’Asmad sur le secteur de Châteauroux. Elle a également travaillé à Montpellier et Béziers, deux villes dont elle garde un excellent souvenir.
Contact : Asmad d’Argenton-sur-Creuse,
tél. 02.54.24.18.13.

A gauche, Evelyne Pipereau et à droite Emmanuelle Paris.

La cérémonie du 8 mai à Parnac a été l’occasion d’une remise importante de médailles pour récompenser les porte-drapeau de leur fidélité lors des manifestations patriotiques.
Les décorations épinglées par Maurice Reignier, président de la section UNCAFN ont été remises pour des durées de bénévolat en terme de porte-drapeaux de 16 à 47 ans.
Elles étaient adressées à  Jacques Piolet, pour 47 ans et Gilbert Papin, pour 36 ans : insigne bronze, avec palme argentée.
André Pachot, pour 24 ans et Camille Jouanny, pour 22 ans, ont reçu l’insigne bronze avec étoile dorée. Raymond Maillet, pour 16 ans s’est vu remettre une insigne bronze avec étoile argentée.
« Dans le cadre du devoir de mémoire, je souhaite qu’à l’avenir des enfants des écoles participent à cette manifestation accompagnés des parents et pourquoi pas d’enseignants. D’un autre côté les jeunes ont également, suite à une décision de l’ONAC, la possibilité de devenir porte-drapeau » a annoncé Maurice Reignier, sans oublier de préciser que les gerbes déposées au pied du monument aux morts de Parnac, en présence d’une large assistance et d’élus locaux, ont été offertes par la municipalité et l’association UNC locale.

Les porte-drapeaux médaillés ; à droite leur président, Maurice Reignier.

La cérémonie de 8 mai, place de la République d’Argenton, a été l’occasion pour Jean-Louis Ageorges, porte-drapeau, de se voir remettre à ce titre et pour cinq années de service la médaille de bronze.
Cette médaille offerte par l’association nationale des membres de l’ordre National du Mérite (ANM – ONM) a été épinglée par Jean-Marie Misraki, trésorier départemental de l’association. Quant au diplôme, il a été remis par Bernard Désiré, responsable de la section d’Argenton et vice-président départemental.
Concernant la cérémonie rythmée par la société musicale d’Argenton, elle s’est déroulée en présence de Michel Sapin, ministre, Vincent Millan, maire, de nombreux élus, des sapeurs pompiers, gendarmerie Nationale, présidents et membres d’associations patriotiques locales et de communes voisines et d’un large public.
Notons également la présence des enfants des écoles Paul Bert et George Sand. Ils ont chanté la Marseillaise et l’hymne à la joie.
Les gerbes déposées au pied du monument aux morts étaient offertes par le comité d’entente des anciens combattants, la municipalité d’Argenton, la préfet de l’Indre et les donneurs de sang.

Lors de la remise de médaille de porte-drapeau à Jean-Louis Ageorges.

C’est à la brigade territoriale de gendarmerie de Saint-Gaultier, que l’Adjudant Michel Argenty, aura terminé sa carrière professionnelle.
Michel Argenty, est originaire de Carcassonne. Il a débuté en gendarmerie dès le service militaire à Bergerac en octobre 1979 avant d’être affecté en brigade à la Cie de Céret (Pyrénées Orientale).
Cette période, jusqu’en octobre 1980, lui a nourri l’idée de continuer dans cette voie d’ou son entrée pour six mois à l’école de gendarmerie de Montluçon avant une première affectation à la brigade de Dourdan (Essonne) où il a travaillé quinze ans.
« J’ai profité de ces quinze années pour passer l’examen d’officier de police judiciaire » se souvient Michel Argenty, qui a rejoint en août 1995 et pour six ans la brigade de Franconville (Val-d’Oise) dont un détachement entre autres à la brigade des recherches.
Après une demande de mutation Michel Argenty a rejoint le Sud de la France dont en 2002 la brigade de Le-bar-sur-Loup dans les Alpes Maritimes.
« Suite à un appel à volontaire j’ai postulé et travaillé en région Centre à Vailly-sur-Sauldre (Cher) que j’ai rejoint en août 2003″ a ajouté M. Argenty, qui s’est vu remettre en cette brigade début 2014 les galons de Maréchal-des-logis-chef.
En Mars 2008, Michel Argenty, est nommé à la brigade de Saint-Benoît-du-Sault. En septembre 2014, c’est avec le grade d’Adjudant qu’il rejoint la brigade de Saint-Gaultier, où il vient de terminer sa carrière après 35 ans de service dans les forces de l’ordre.

Michel Argenty, a fait valoir ses droits à la retraite.

Mona Persson, vient de prendre ses nouvelles fonctions au château de Chabenet, commune de Pont-Chrétien. Elle succède à Sabine Fessieux, qui a quitté la région pour Plogastel-Saint-Germain, dans le Finistère.
Mona Persson, est originaire de Suède qu’elle a quitté pour la Grèce en 1977. Mais c’est en 1996, qu’elle a rejoint la société Hapimag, à Athènes, où elle a ouvert et géré une résidence vacances jusqu’en 2009.
Toujours pour cette société Hapimag, Mona Persson, à rejoint la Crète, très exactement la baie de Damnoni, où pendant six ans et encore maintenant, elle reste responsable de cette structure vacances de 700 lits.
« Depuis quelques temps, bien que toujours responsable de cette résidence de Damnoni, je suis responsable du château de Chabenet une partie de mon temps, c’est à dire trois semaines à Chabenet et une semaine à Damnoni » a expliqué Mona Persson, secondée efficacement par Christine Hérubel, son adjointe.
Christine Hérubel, assistante de direction, est chargée outre l’accueil des vacanciers, pour la plupart des actionnaires de la société Hapimag, de poursuivre avec l’aide des équipes en place au château l’organisation des manifestations organisées comme les années précédentes.
Prochainement le jeune ensemble harmonique de Lille sera accueilli en résidence pendant une semaine pour préparer le concert du 8 mai.
Le 27 mai, un autre concert est prévu avec Ray Alston. En septembre à l’occasion des journées du patrimoine une exposition de Carrasco est prévue pour une durée d’un mois.
Le 3e dimanche d’octobre journée portes ouvertes du château et enfin, le traditionnel marché de Noël en décembre organisé par l’association locale « Être Pontcabanois ».
Le château de Chabenet, c’est aussi « Les salons du Lys », un restaurant ouvert à tous sur réservation sauf les dimanches soirs, lundis et mardis.
Contact renseignements : Mona Persson ou Christine Hérubel,
tél. 02.54.01.57.50.

A droite, Mona Persson, resort manager et Christine Hérubel, son adjointe.

La semaine dernière, la compagnie des voyageurs éphémères et notamment Anne-Elisabeth Prin, comédienne, a présenté une pièce de Laurent Godet « Sodome Ma Douce » aux élèves de 3e du collège Rollinat d’Argenton.
Cette pièce a fait l’objet d’une résidence en partenariat avec la ville d’Argenton. Elle a été accueillie durant une semaine à l’Avant Scène. Elle parle de la violence faite aux femmes, discrimination et autres…
« Cette pièce « Sodome Ma Douce » a fait également l’objet d’un partenariat avec la ligue des droits de l’homme et le collège Rollinat, notamment les élèves de 3e et leurs professeurs » a expliqué Gaëlle Monsacré, chargée de diffusion pour la Compagnie des voyageurs éphémères, bien connue à Argenton.
« La préparation de ce spectacle présenté aujourd’hui aux élèves fait suite à cette résidence. De leur côté, élèves et professeurs ont fait un travail important en amont. Ils ont traité tout ce qui touche à la discrimination et les violences faites aux femmes » a indiqué pour sa part Anne-Elisabeth Prin, une comédienne professionnelle, visiblement satisfaite de l’intérêt porté par les élèves et notamment lors du travail qui a suivi le spectacle.
« Cette mise en scène d’Anne-Elisabeth Prin, met en avant l’image des femmes ; des femmes et la guerre et la discrimination, un sujet dont les élèves ont parlé après l’avoir travaillé au sein de leur établissement scolaire » a conclu Christiane Véron, présidente départementale de la ligue des droits de l’homme à Châteauroux.
Anne-Elisabeth Prin, est originaire de la Châtre. Elle a rejoint cette Compagnie « Les voyageurs éphémères » dont le siège est à Châteauroux en sachant toutefois que toutes les créations sont travaillées au théâtre « La Grange aux blas-blas » à Luçay-le-Mâle. Cette pièce a été également présenté au public jeudi en soirée, à l’Avant Scène également.

Debout, à gauche, Anne-Elisabeth Prin, entourée des élèves, de Gaëlle Monsacré, debout à droite, et de Christiane Véron, présidente de la ligue des droits de l’homme.

L’association de recherche légumière par l’action, l’insertion et le social (RELAIS) dont le siège social est au village du Beau à Chaillac, également jardin bio et pédagogique, accueillait mardi sur la journée une classe de l’école maternelle de Cuzion. L’occasion pour les jeunes élèves de découvrir à la fois le jardinage et les projets intéressants de cette association.
« Ce matin, dans le cadre de notre projet « Le jardin prend de la hauteur » et nos actions en direction des scolaires et centres de loisirs, les jeunes élèves que nous accueillons aujourd’hui ont installé la structure d’un tipi qui sera envahie par les haricots grimpants d’Espagne qu’ils ont pris plaisir à planter après avoir préparé le terrain » ont indiqué d’une même voix Annie Lebourg, présidente de l’association RELAIS et Lionel Magnier, animateur du jardin du Beau, dont le talent ne fait pas défaut.
Les élèves ont également planté des pommes de terre bleues de la Manche, qui entre dans les cadre des légumes oubliés.
« Nous travaillons cette année sur le thème du jardin. Cette rencontre dans ce magnifique jardin de Chaillac, permet aux élèves d’avoir une vision grandeur nature et de pouvoir pratiquer le jardinage » a indiqué pour sa part Lucie Jolly.
La directrice de l’école maternelle de Cuzion également professeure des tout-petits, petits et de la moyenne section, accompagnée de l’Atsem et d’une stagiaire, n’a pas oublié de souligner que le déplacement avait été possible grâce à la mise à disposition du bus de la CDC d’Eguzon et du chauffeur.
« Nous avons prévu pour la quinzaine d’enfants de passer la journée dans ce beau jardin entrecoupée d’un pique-nique partagé à midi avec la présidente de l’association RELAIS et Lionel Magnier, l’animateur » a ajouté la directrice, visiblement satisfaite du succès de cette rencontre.

Au jardin du Beau à Chaillac, juste avant le pique-nique de midi.