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Entre Cuba et le jazz, c’est une histoire sans fin de rencontres, de créations, de chocs émotionnels.
Que Vola ? est le fruit d’une de ces rencontres, celle du tromboniste Fidel Fourneyron, membre (entre autres) de l’ONJ d’Olivier Benoit et du Grand Orchestre du Tricot, avec Cuba et la magie de ses rumberos.

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(Photo Facebook Que Vola)

Réunissant trois jeunes musiciens cubains et six « amis expérimentateurs » (*) du jazz hexagonal, Fidel Fourneyron fait dialoguer racines et cultures, rythmes et improvisations, cuivres et peaux tendues, dans une atmosphère chaleureuse, avec un esprit de découvertes réciproques.

Au vu du parcours musical de certains des membres de ce Que Vola ?( Bruno Ruder et Aymeric Avice par exemple, tous deux passés par l’aventure Magma), on imagine des horizons musicaux très ouverts, où la transe de la pulsation ne devrait jamais être loin.

E ça s’entend là, par exemple :

A confirmer de ce pas sur scène, et petits veinards du Centre -Val de Loire, avec deux occasions au choix :

à Blois à la Halle aux grains jeudi 9 novembre à 20 h 30.

- à Orléans au Théâtre national vendredi 10 novembre, à 20 h 30, dans le cadre de la 2e soirée de résidence artistique confiée au Tricollectif. En première partie, Princesses ! avec Roberto Negro (piano préparé), Florian Satche (grosse caisse symphonique) et Pierre Dodet (récitant)… Voilà qui attise la curiosité !

(*) Aymeric Avice (trompette), Benjamin Dousteyssier (saxophone alto, baryton), Elie Duris (batterie), Hugues Mayot  (saxophone ténor), Bruno Ruder (Fender Rhodes), Thibaud Soulas (contrebasse, co-direction artistique).

 

 

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Zografi, Haïdouc berrichon… Kézaco ?

zografi

De la bonne, mes ami.e.s, de la très bonne musique, écrite et jouée par Cyrille Auchapt, un anarchiste blésois d’origine berrichonne, piqué par le virus des Balkans et les romans de l’écrivain roumain Panaït Istrati.

Côté textes, ça virevolte entre la déclaration d’amour, l’humour décadent et le manifeste libertaire. Côté musique, ça se joue des codes du rock, du jazz, pour puiser dans le groove des campagnes, du Berry aux Balkans, où l’on sait ce que guincher veut dire.

Le tout est joué avec une grosse dose de talent et de bonne humeur, par un petit gang de musiciens sans oeillères ni frontières.

Y a un CD qui est sorti il y a peu, y a des concerts qui devraient se multiplier au fur et à mesure que les gens de bon goût se laisseront ensorceler : ouvrez l’oeil et les oreilles !

 

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Samedi 21 octobre, la Maison de Bégon à Blois accueille le Big Band Sway, 17 musiciens de la région, profs du conservatoire, musiciens d’ici et d’un peu plus loin, pour un voyage dans l’histoire du jazz « de Carla Bley à Duke Ellington, en passant par N’Dea Davenport ou Billie Holliday » nous promet la promo.

En fait, la principale curiosité de ce big band, c’est son pianiste. Rien de moins que  Jean-Christophe Cholet, celui de l’ensemble Diagonal et de sa French Touch par exemple,  et plus récemment d’un album en trio, « Initiatives », avec Gildas Boclé et Quentin Cholet, qui s’écoute en boucle sans jamais lasser.

>>> Lire la jolie chronique de Franpi pour Citizen Jazz

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La petite histoire, c’est que Jean-Christophe Cholet assure depuis deux ans au très modeste conservatoire à rayonnement départemental de Blois l’atelier jazz, en toute discrétion, et c’est bien dommage. Parce que, quand on a dans ses rangs un musicien de cette pointure, on devrait le clamer sur tous les toits, de fierté et de bonheur réunis.

Mais la communication et le CRD de Blois, c’est aussi éloigné que le pôle nord l’est du pôle sud… et sans ambassadrice pour faire la liaison !

Enfin. Mieux vaut se passer un peu de bonne musique, tiens.

>> Pour réserver votre soirée, c’est sur le site internet de la Maison de Bégon. Précisons que le lieu possède une magnifique salle de spectacle, et que le bar est joliment achalandé en vins bio et naturels de la région.

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C’est J – 3 pour profiter d’une grosse bouffée d’amour et de jazz déjanté, talentueux et original !

Rappel : mercredi 11 octobre à 20h30 au Théâtre d’Orléans, le Grand Orchestre du Tricot rejoue, avec joie et larmes, pistolet et coeur volant, son incroyable « Tribute to Lucienne Boyer », à l’occasion de la sortie du CD du même nom.

>>> Lire ici : « Un retour plein d’amour »

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Et ça mérite sacrément d’y consacrer sa soirée ! Sur les airs immémoriaux de Lucienne Boyer, incarnée telle un lutin malin par l’ensorcelante Angela Flahaut, les fanfarons du Tricollectif s’en donnent à coeur joie dans un concert spectacle, où le détournement ironique le dispute à la plus tendre des guimauves, et où les ritournelles patrimoniales révèlent une subversion des plus réjouissantes.

En début de soirée, le batteur percussionniste Florian Satche présentera son album solo, Kamato : Grosse caisse symphonique, boites à bourdons, guide chant… Pour un résultat qu’on imagine volontiers envoûtant.

kamato

Une excellente soirée en perspective, première de neuf soirées offertes aux artistes du Tricollectif cette saison au Théâtre d’Orléans. Une résidence artistique multifacettes, à l’image de ce collectif de musiciens orléano-parisiens, inventifs et talentueux.

>>> Pour réserver c’est sur le site internet du Théâtre d’Orléans, et c’est seulement 10 euros le ticket à tarif plein.

 

 

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Mise à jour du 8 octobre. Via Facebook, j’apprends que le concert de Gong à Blois est annulé, « faute de réservations ». Sur le site internet du Chato’Do aucune explication, dans ma boite mail (moi qui avais réservé et payé ma place) rien non plus. C’est un peu léger, côté comm’, non ? Mais c’est surtout tellement dommage de se voir privés de ce concert…

Y a pas que le jazz dans la vie…

Y a aussi Gong ! Qui fut, pendant une période de sa vénérable existence (la formation est née en 1969), tenté par le jazz un peu prog, un peu world, notamment sous l’influence du génial Didier Malherbe.

Sous la houlette de Pierre Moerlen dans les années 76-77, Gong devint même le temps de quelques albums, et notamment de l’excellent « Gazeuse ! », un vrai bon groupe de jazz-rock.

Mais la vraie vibration cosmique et psychédélique de Gong, qu’on mettra plutôt sur l’étagère rock-prog, c’était Daevid Allen, guitariste australien exilé involontaire en France, et sa galaxie des Pixies, où les théières planent aussi haut que les musiciens.

Parti rejoindre la galaxie Radio Gnome en 2015, Daevid Allen a laissé deux chansons et un groupe motivé pour continuer de porter le flambeau de la rencontre entre la Terre et la planète Gong, malgré la disparition en 2016 de Gilli Smith, aka Mother Gong.

Le flambeau a engendré un magnifique album au nom sans équivoque : « Rejoice, I’m dead », également hanté par Steve Hillage et Didier Malherbe, deux piliers de l’aventure des Flying teapots.

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Et c’est ce groupe, qui sera le 21 octobre prochain, en concert au Chato’Do à Blois. C’est le moment ou jamais de sortir le camembert.

> Infos et réservations sur le site du Chato’Do

 

 

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Le festival Jazz en Touraine, à Montlouis-sur-Loire, regorge de têtes d’affiche pour sa 31e édition, du 14 au 24 septembre. Tout le programme est sur leur site internet.

jazz entouraine2017

J’ai envie de m’arrêter sur une soirée en particulier, celle que le trompettiste et bugliste Stéphane Belmondo, en trio avec Thomas Bramerie à la contrebasse et Jesse Van Ruller à la guitare, va consacrer à Chet Baker.

Y a-t-il plus casse-gueule pour un trompettiste que de se lancer dans l’évocation de son idole ? Sans doute pas.

Mais puisque le concert s’appelle « Love for Chet », on est déjà pleinement rassuré. Pas d’hommage ampoulé, revisité, ou distancié dans ce titre, juste de l’amour. Confirmation en images.

Ca fait envie, et c’est vendredi 15 septembre à 21 h.

 

 

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Sylvain Rifflet, c’est le magicien de Mechanics, un des plus beaux albums de ces récentes années (lire par exemple la chronique de Matthieu Jouan sur Citizen Jazz.)

Il semble que le saxophoniste et clarinettiste soit en passe de commettre un autre chef-d’oeuvre… Si l’on en croit ces quelques extraits, commentés par l’artiste.

L’album s’appelle « Re-Focus », et sort le 15 septembre chez Verve. L’inspiration vient de Focus, un album de Stan Getz de 1961 conciliant peut-être pour la première fois la musique classique et le jazz.

Une relecture à mettre sur la liste de la rentrée !

 

 

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Ce blog aurait pu mourir dans l’indifférence la plus écrasante.

D’ailleurs, seule une bonne âme a tenté de le sortir du coma dans lequel il était plongé depuis des mois.  On saura la remercier !

Mais finalement, ce blog n’est pas mort. Les forces du jazz qui fait du bien aux oreilles sont encore avec nous, jazzOcentre revient, et on commence tout de suite par fêter cette renaissance avec Lucienne Boyer.

Qui ? Quoi ? Le coma a laissé des séquelles ?

Ben non. Lucienne Boyer, revue et jazzée par Le Grand Orchestre du Tricot, c’est beau, c’est tendre, c’est bouleversifiant, ça réveille les morts. La preuve.

Deux ans après cette magnifique création à Orléans, l’amour est sur CD depuis cet été. Juste indispensable.

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Et, ô joie, Le Grand Orchestre du Tricot sera de nouveau en concert au Théâtre d’Orléans, le mercredi 11 octobre à 20h30,  pour fêter la sortie de l’album !

Avec une première partie de soirée confiée à Florian Satche (l’excellent batteur, entre autres, de Marcel & Solange !) pour la sortie de son album solo « Kamato », dont j’espère on reparlera bientôt.

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La deuxième édition du festival Jazz or Jazz à Orléans aura lieu du 19 au 22 avril 2017, au Théâtre.

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Piloté par la Scène nationale, avec le concours d’associations dont Ô Jazz pour le tremplin, ce festival reprend peu ou prou la formule testée l’an dernier, avec, certains soirs, une programmation parallèle : tête d’affiche grand public d’un côté, concert plus contemporain de l’autre.

Par exemple le jeudi 20, avec à 20 h dans une salle la chanteuse caribéenne Calypso Rose, et à 20 h 30 dans une autre, la saxophoniste Alexandra Grimal pour une création qualifiée d’opéra clandestin…

Moi, ce jeudi soir-là, j’espère pouvoir quitter mon job à temps pour découvrir à 22 h 30 le quartet Kimono (Roberto Negro au piano, Christophe Monniot au saxophone, Adrien Chennebault à la batterie et Stéphane Decolly à la basse) pour son premier album, produit par Ô Jazz.

Et puis, je me réjouis surtout que Jazz or Jazz me donne l’occasion de voir sur scène la toute dernière création de l’Orchestre national de Jazz, sous la direction d’Olivier Benoit. Après Europa/Berlin l’an dernier, nous voici invités à prendre un billet pour Oslo, vendredi 21 avril à 22 h 30. En avant-première de la sortie de l’album, prévue le 28 avril.

Notez que cette soirée du vendredi débutera d’une très belle manière, avec à 18 h dans le hall du Théâtre (et gratuitement), un concert du quatuor de saxophones Machaut dont on a déjà dit beaucoup de bien et qui le mérite toujours !

Entre les deux, si on aime le jazz vocal,  il y a Gregory Porter. Sinon, on peut toujours aller se faire une pause resto.

>>> Tout le programme de Jazz or Jazz est là.

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Vite, vite, vite, quelques idées de CD de jazz pour des cadeaux de dernière minute ce soir sous le sapin !

Claude Barthélémy trio Roxinelle

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Claude Barthélémy (guitares), Antonin Rayon (orgue Hammond B3), Philippe Gleizes (batterie)

Il y a de la poésie brute et de l’énergie douce dans ce Roxinelle, un trio à l’image de son initiateur Claude Barthélémy, esprit rock dans un corps jazz à moins que ce ne soit l’inverse ! Ne vous faites pas berner par la douce introduction à l’oud… c’est l’humour vagabond du chef  :-)

Dave Liebman & Ritchie Beirach Balladscapes

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Dave Liebman (saxophones, flûte) Ritchie Beirach (piano)

L’album est sorti en 2015, mais sa beauté est intemporelle. Liebman et Beirach jouent ensemble depuis plus de 40 ans, dans Quest bien sûr, et d’autres formations. C’est dire si la toile musicale qu’ils tissent avec ces ballades est faite de complicité, d’écoute, de respect et d’inspiration commune. Ce n’est pas une promenade désinvolte que proposent ces deux immenses artistes, mais une succession de voyages au coeur des émotions que procure l’amitié mise en musique. Magnifique.

Orchestre national de jazz Europa Rome

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Olivier Benoit (direction artistique) Jean Dousteyssier (clarinettes), Alexandra Grimal (saxophones), Hugues Mayot (saxophone alto), Fidel Fourneyron (trombone), Fabrice Martinez (trompette), Théo Ceccaldi (violon), Sophie Agnel (piano), Paul Brousseau (claviers), Didier Aschour (guitare), Sylvain Daniel (basse), Eric Echampard (batterie).

C’est le troisième album de l’ONJ version Olivier Benoit et pour l’occasion, celui-ci a laissé les clefs à deux compositeurs pas tout à fait estampillés « jazz » pour autant qu’une telle estampille ait un sens. Avec une mission commune, évoquer Rome. Le résultat vaut le détour ! « In vino veritas » de Benjamin de la Fuente est tannique, rugueux et débordant d’énergie à la fois, tandis que « Rome, a tone poem of sorts » d’Andrea Agostini embarque l’auditeur dans une nouvelle dimension traversée de nuées électroniques.

Donny McCaslin Beyond now

mc caslin

>>> Chronique à lire ici

Pierrick Pédron  And The

pierrick pedron467

>>> Chronique à lire là

Allez, filez, il vous reste à peine deux heures avant de devoir ouvrir les huîtres ! Et joyeux Noël !

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