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Une légende vivante et deux pointures internationales du jazz seront à Tours, pour une somptueuse clôture du festival Emergences, organisé pour la 14e année par Jazz à Tours et le Le Petit Faucheux.

Jack DeJohnette, en trio avec Ravi Coltrane (le fils d’Alice et John, absolument) et Matthew Garrison, seront en concert le 13 novembre, sur la scène du théâtre Olympia.  Pas besoin de vous faire un dessin !

 

Ce festival fait partie de la programmation de la première partie de saison du Petit Faucheux. Elle recèle bien d’autres belles choses, que je vous invite à découvrir sur le site du Petit Faucheux.

Il y aura notamment:

 

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Du 17 au 21 août sur France Musique, l’émission Jazz été animée par Lionel Eskenazi, propose de retracer la carrière d’Andy Emler, en cinq épisodes d’une heure, de 23 h à minuit (c’est podcastable, aussi).

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Le premier CD du MegaOctet, édité par Label Bleu, en 1990.

Pianiste, compositeur, chef d’orchestre et improvisateur, Andy Emler est un des géants (il est aussi très grand) du jazz français contemporain.

Il crée et dirige le MegaOctet, sorte de pendant libre, voire libertaire, de l’ONJ : une formation qui en 25 ans d’existence constitue une sorte de Who’s who du jazz, tant elle a abrité et nourri de talents en son sein.

Ami de Dave Liebmann avec lequel il a tourné en quartet dans les années 90, Andy Emler aime l’exploration musicale, la transgression des frontières, la prise de risque, et l’humour. La preuve : Laurent Dehors, saxophoniste baryton, sonneur de cornemuse et chanteur lyrique aux accents d’outre-Rhin, est un pilier du MegaOctet.

Le guitariste free-rock Marc Ducret, le saxophoniste (également chanteur lyrique, tendance Freddy Mercury) Thomas de Pourquery, le trublion cornettiste (et vocaliste) Médéric Collignon  ont été quelques-uns des brillants « octets » de cette formation, au côté de discrets mais terriblement solides compagnons, tels que le percussionniste François Verly, présent depuis la création.

Le MegaOctet et Andy Emler obtiennent la Victoire du jazz « artiste ou formation de l’année » en 2008.

Notez que le MegaOctet d’Andy Emler s’apprête à sortir un nouvel album « Obsession 3″, en octobre prochain, sur le label La Buissonne.

>>>A lire, la chronique de « Crouch, touch, engage », un  des albums les plus réussis du MegaOctet, sur Citizen Jazz

>>> Le site officiel d’Andy Emler

 

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Miles Davis at Newport 1955 – 1975 , the bootleg series n°4 (2015, Columbia/Legacy)

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Près de cinq heures de musique, inédites à 80 %, en huit concerts enregistrés entre 1955 et 1975, pour la plupart au festival de jazz de Newport.

Des musiciens aussi prestigieux que John Coltrane, Cannonball Adderley, Thelonius Monk, Bill Evans, Wayne Shorter, Tony Williams, Herbie Hancock, Ron Carter, Chick Corea… Et des morceaux, mythiques eux aussi, fondateurs de cette histoire du jazz que Miles Davis s’est toujours ingénié à précéder, d’un album révolutionnaire à l’autre !

Tout cela tient en quatre CD et un livret richement documenté et illustré, édité en juillet dernier, 60 ans après le premier concert donné par le trompettiste au festival de Newport.

C’était en 1955 : lorsqu’il entame son solo sur « Round Midnight » de Monk, Miles Davis dévoile ce goût du risque qui lui est propre, en collant le pavillon de sa trompette contre le micro, ce que personne n’avait fait jusqu’alors. « C’est comme ça qu’il est devenu la star du festival ! » se souvient Georges Wein, son créateur : une anecdote parmi d’autres relatées dans le livret accompagnant ce coffret.

On y trouve notamment des concerts de 1958 et de 1966 enregistrés avec deux formations fameuses : le sextet de l’époque Kind of blue avec Bill Evans et John Coltrane, et le quintet qui va propulser Miles dans une nouvelle dimension, avec l’extraordinaire saxophoniste Wayne Shorter.

Avec un autre saxophoniste génial, Dave Liebman, Miles repart à l’avant-garde en explorant le funk et la musique électrique. On est en 1973 à Newport, et le planétaire succès de Bitches Brew secoue – et divise ! – encore le monde du jazz. Les envolées furieuses de cet enregistrement en témoignent !

Avec des prises de son très corrects, ces enregistrements « pirates » – ils n’étaient pas officiellement destinés à être exploités – sont plus qu’une collection de très bons concerts.

Du modal au jazz-rock en passant par le cool, c’est l’anthologie d’une des plus passionnantes aventures qui soit arrivée au jazz : sa rencontre avec Miles Davis.

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C’est le groupe qu’il faut voir cet été dans les festivals, et si vous ne pouvez pas être à Juan-les-Pins le 15 juillet ou à Sète le 17, rendez-vous tout près de chez nous, dans le Maine-et-Loire, dimanche 19 juillet à20h30, pour un concert de Snarky Puppy.

Ce big band texan soulève l’enthousiasme, et le popotin des spectateurs partout où il diffuse son jazz funk teinté de world music, et le Saveurs jazz festival de Segré ne fera pas exception à la règle.

 

D’autant qu’en première partie de soirée, ce sont les terribles Tourangeaux de Groove Catchers qui chaufferont la scène. Le trio augmenté du clarinettiste basse et beatboxer Julien Stella a publié cette année « 53 », un album remarqué, et devrait régaler les oreilles du public avec son jazz très libre, largement épicé d’improvisation et survitaminé.

 

Si vous avez du temps (c’est un dimanche), arriver à l’heure de l’apéro peut être une belle idée. Pour goûter les produits gastronomiques du coin, et pour découvrir en même temps l’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp, qui se produit à 19 h, sur une scène gratuite. Rien que le nom donne envie… et cette vidéo aussi !

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Quelques concerts de jazz, ont chaque été, la chance d’être retransmis en direct sur des antennes nationales, puis sont disponibles en replay quelques semaines.

C’est le cas avec ce concert d’Avishai Cohen, donné le 7 juillet au festival Jazz à Vienne, dont vous pouvez profitez dès maintenant, grâce à CultureBox, le mag culturel de France Télévision.

avichai cohen

> Suivez ce lien !

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Spectrum Orchestrum « Suburbs » (autoédition limitée, 2014)

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William Hamlet (saxophone alto, flûte), Olivier Vibert (guitare, voix), Benjamin Leleu (clavier septentrional), Philippe Macaire (basse, percussions, voix), Adrien Protin (batterie, percussions).

Niché au coeur d’une sorte de pochette-origami plutôt classe, le CD de ce combo lillois est une bien belle surprise. Sorte d’enfant terrible du jazz libre et du rock progressif, leur musique s’affranchit de toutes les contraintes d’étiquettes, sans rien renier de la diversité de ses inspirations.

Ornette Coleman – dont ils revisitent Lonely woman, titre d’ouverture de l’emblématique « The shape of jazz to come » -, mais aussi King Crimson, Robert Wyatt, Magma ou Herbie Hancock en font partie. J’y rajouterai bien une touche psychédélique façon Gong, et quelques citations poétiques puisées dans le Genesis des origines.

Mais on n’est pas obligé de jouer au jeu des sept influences pour apprécier cet album au format compact, cinq titres et 40 minutes au total, séduisant dès la première écoute par l’originalité des ambiances qu’il installe.

Alternant le clair et l’obscur, l’aérien et le tellurique, dans un  jeu de construction – déconstruction patiemment exploré, passant d’une architecture réglée au cordeau au lâcher-prise d’une improvisation libératrice, la musique de Spectrum Orchestrum bâtit un univers intérieur hanté (forcément) d’une énergie singulière.

Sans rien imposer par la force, ni la démonstration superfétatoire (c’est beau ce mot), le quintet déploie dans le choeur de ses instruments une voie, spectrale peut-être, captivante sans aucun doute, qu’il conviendra de suivre avec le plus grand intérêt.

> Le CD a été édité à 200 exemplaires numérotés fin 2014, il en reste peut-être quelques-uns. Une version numérique (avec un choix de fichiers de qualité) est également disponible, via la page Bancamp ci-dessus.

> L’actualité de Spectrum Orchestra est sur leur page Facebook.

 

 

 

 

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Quelques instantanés vidéo des fabuleux concerts de cette 8e édition du festival Jazzin’ Cheverny.

Il n’y avait rien à jeter !

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Quelle soirée de rêve hier à Jazzin’ Cheverny !

Un magnifique voyage autour du monde au soleil couchant offert par Steve Shehan et son excellent quartet, suivi d’une interprétation explosive du répertoire de Ray Charles, animée par Eric Legnini et ses musiciens, et enflammé par Kellylee Evans et Sandra Nkaké, deux  chanteuses superbes et généreuses.

On ne relâche pas la pression, ce samedi 27 juin, Jazzin’Cheverny attend encore du très beau monde.

Profitez de la place du village dès 12 h avec les fanfares Saugrenue et Gratkipoils, avant de compléter votre plateau-repas à 15 h avec une tranche de Steak.

 

Une petite limonade de Beauce pour vous rafraîchir, et hop, on enchaîne, toujours sur la place de l’Eglise, avec Thierry Leu trio à 16h30 et FD Parcours Libre à 18h30.

 

Une p’tite barquette d’éperlans et son verre de cour-cheverny bien frais plus tard, on se dirige vers les grilles du château pour une nouvelle soirée d’anthologie. Qui débutera à 20h30 avec le plus déjanté des duos voice n’ bass au monde, Musica Nuda.

 

Meravigliosi, ces Italiens, pas vrai ?

Et quelle entrée en matière pour un autre déjanté du jazz à 22 h, Guillaume Perret et son Electric Epic. « Sax bomb » va tout faire sauter à Jazzin’ !

 

 

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Hello, girls and guys ! Ca vous a plu, la première soirée de Jazzin’ Cheverny 2015 ? N’hésitez pas à poster vos comm’, vos photos, etc !

On se retrouve ce vendredi 26 juin dès 18h30 pour un nouvel apéro-jazz avec un groupe plus que prometteur, qui vient de sortir son premier album : Méloblast !

 

Vous avez fini votre bière artisanale de Touraine ? En route pour la scène du château, et une première soirée somptueuse, entièrement dédiée à l’élégance musicale.

Dès 20h30, rendez-vous avec l’orfèvre du hang et des percussions du monde entier, Steve Shehan le musicien aux semelles de vent, qui mixe les chants pygmées et les gammes indonésiennes avec une délicatesse infinie…

Si ça vous dit, vous pouvez aussi lire une interview de Steve Shehan dans la Nouvelle République de ce vendredi, à propos du hang.

 

Il est 22 heures, ce vendredi 26 juin, et devant la façade du château qui commence à prendre des couleurs, le public dans son entier chausse ses lunettes noires !

Voici le diable belge Eric Legnini sur son clavier, qui convoque l’esprit du géant Ray Charles, avec les petits démons Sandra Nkaké et Kellylee Evans…. Le chaudron bouillonne déjà !

Allez, rejoins-nous à Cheverny ce vendredi 26 juin 2015, y a vraiment rien de mieux à faire ce soir !

 

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Allez hop ! C’est parti pour un 8e festival de jazz à Cheverny !

Ce jeudi 25 juin, toutes les raisons sont bonnes pour nous rejoindre sur la place de l’Eglise de Cheverny, à moins de 10 minutes de Blois.

La première ? Jean Cotro, jeune prodige du piano, qui jouera en trio pour l’ouverture du festival à 18h30.
Il avait remporté le premier prix national Piano en gare !

https://www.youtube.com/watch?v=iJAAdvKswNk

Belle entrée en matière, qui montre à quel point le jazz aime les jeunes, et vice-versa, n’est-il pas ?

Un petit verre (consigné) de cheverny ou de cour-cheverny en dégustation grâce à nos amis vignerons de la Maison des vins de Cheverny, avec une petite friture d’éperlans achetés chez le poissonnier du secteur (pas de surgelés !)…

Et vous voilà prêts pour le premier grand concert à 20h30 de cette huitième édition : Malted Milk & Toni Green !

 

Vous êtes chauds ? c’est normal ! Un tour à la buvette pour une limonade de Beauce ou un jus de fruits artisanal de Touraine… et hop ! Il est 22 h et c’est reparti pour un tour… avec Michael !!!

Ca se passe comme ça à Jazzin’ Cheverny !

On se retrouve ce jeudi 25 juin à partir de 18h30. Et ce soir, c’est gratuit !

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