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La saison 2016 – 2017 du Petit Faucheux à Tours sera placée sous le signe du claviériste belge Jozef Dumoulin, artiste associé en résidence pendant deux ans.

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  • Et cette saison en particulier verra la naissance d’une nouvelle formation, un quintet acoustique composé de Sylvaine Hélary (flûte) Antonin Tri-Hoang (sax alto), Bruno Chevillon (contrebasse) et Toma Gouband (batterie). Dans ce quintet, Jozef Dumoulin sera au piano. Et exclusivement au piano, après s’être largement fait connaître comme un virtuose du Fender Rhodes, aussi bien comme sideman auprès d’une pléiade de musiciens tels que Magic Malik, Mark Turner, Ellery Eskelin, qu’aux manettes de sa formation, Lidlboj. Le concert de création de ce quintet, baptisé Orca Noise Unit, le 15 décembre, ponctuera la première partie de programmation de la saison du Petit Faucheux.

 

  • C’est cependant au sein d’un autre nouveau quintet que Jozef Dumoulin débutera sa saison de concerts au Petit Faucheux le 28 septembre : Pacific, mené par le prolifique compositeur et saxophoniste Alban Darche (spécialiste des Cubes à toutes les sauces !), compte aussi dans ses rangs les excellents Geoffroy Tamisier (trompette), Samuel Blaser (trombone) et Steve Argüelles (batterie). La couleur sera celle du jazz « cool » des années soixante, l’esprit proche de Gil Evans et sa collaboration avec Miles Davis…

 

  • Une saison qui comptera aussi une soirée le 6 octobre trustée par Théo Ceccaldi et une partie de la bande du Tricollectif, pour deux projets : un duo Théo Ceccaldi (violon) Roberto Negro (piano), suivi de Freaks, la dernière création en sextet du dit violoniste, et que les oreilles curieuses ont eu l’occasion de découvrir au dernier festival Jazz à La Villette.

>>> Prog’ de septembre à décembre 2016 sur le site du Petit Faucheux

 

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Rang 2 pour les Soirées Tricot du 9 au 11 septembre 2016 à Orléans !

Ce mini-festival de grands talents régionaux et associés, toutes (enfin, y a peu de filles hélas) et tous membres du so chic Tricollectif, prend possession pour la deuxième année du Théâtre d’Orléans et s’étend dans la ville.

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Au programme ? De la musique dans une Caverne, des parties de ping-pong en réalité augmentée, des concerts improvisés, une caravane à visiter, des expériences, des fulgurances, et pas mal de points à l’endroit et à l’envers.

Bref. Rien de moins que 17 concerts en trois jours (et on vous passe le lancement du 8 septembre, dans la rue, vu que c’est fini), avec une pléiade de musiciens dont vous trouverez noms et pedigrees sur le site du Tricollectif.

Parmi les propositions savamment tricotées, notez peut-être Quöölp, le quartet « Toison d’or » (Théo Ceccalci au violon, Valentin Ceccaldi au violoncelle, Christian Lillinger à la batterie, Ronny Graupe à la guitare) vendredi 9 à 21h ; ou bien Douceur de vivre, duo sur le vif (Adrien Chennebault aux percussions, John Dikeman au saxophone) dimanche 11 à 17 h ; et sûrement Neuneu, nouvelle création du Grand orchestre du Tricollectif, samedi 10 à  15h dans le cadre des Samedis du jazz.

Sans oublier tout, tout, tout le reste !

>>> Programme détaillé et réservations

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L’orchestre national de jazz, ONJ pour les intimes, est né en 1986, sous la baguette de François Jeanneau, sur une idée de Maurice Fleuret et avec l’appui de Jack Lang, ministre de la Culture d’alors.

Trente ans plus tard, l’ONJ est toujours aussi jeune, aussi brillant, aussi inventif et novateur.

Le secret ? Un renouvellement régulier des chefs et directeurs artistiques, et des musiciens : plus de 150 ont participé à l’aventure de l’ONJ, dont beaucoup ont trouvé là le tremplin d’une belle carrière.

Un très beau (et émouvant) concert pour ces 30 ans a été réalisé le 2 septembre dernier, dans le cadre du festival Jazz à La Villette. Avec la participation de chacun des neufs chefs ayant dirigé la formation au fil des ans (dont Claude Barthélémy qui fit deux mandats non successifs !), pour des compositions jouées par l’actuel ONJ, formé par Olivier Benoit.

Concert à voir, et revoir autant qu’il sera disponible, sur Culture Box Live :


Orchestre National de Jazz – ONJ 30 ans à Jazz à La Villette

Ce qui aurait été encore mieux ? Une réédition complète de la discographie de tous les ONJ ! Elle n’existe pour l’instant qu’en version numérique…

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Le festival Chinon en jazz aura lieu du 3 au 5 juin 2016. Il est organisé par le Petit Faucheux, la scène de jazz et musiques improvisées de Tours.

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En haut de l’affiche cette année, l’excellent saxophoniste italien Francesco Bearzatti, avec son Tinissima quartet, qui jouera le samedi soir à la collégiale Saint-Mexme.

On se souvient d’avoir vu sur la scène du Petit Faucheux le projet dédié à Malcom X, un set plein de fougue, de rage mais aussi d’humour : le dialogue entre Francesco Bearzatti et le trompettiste virtuose Giovanni Falzone valait le détour !

Cette année, le projet du Tinissima quartet rend hommage à Woodie Guthrie, auteur-compositeur folk américain, intellectuel et activiste politique défendant la classe ouvrière. Sur sa guitare, il avait écrit « Cette machine tue les facistes ». Et c’est le titre repris par Bearzatti et son quartet pour ce projet.francesco-bearzatti-couv-585

Profitez de votre venue à ce concert pour arriver plus tôt à Chinon, et profiter de toute la palette de concerts proposés par le festival, et sans modération : c’est gratuit !

>>> Programme complet de Chinon en jazz

 

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La 9e édition du festival Jazzin’ Cheverny aura lieu du 30 juin au 3 juillet 2016, à Cheverny (Loir-et-Cher).

Une édition largement consacrée au blues, à la soul et au funk, avec The Blues Brothers band original comme tête d’affiche principale (et inspiration visuelle !)  le samedi 2 juillet.

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>>> A lire : Les Blues Brothers débarquent au festival Jazzin’Cheverny 2016

Pour grand public que soit cette affiche, la programmation de Jazzin’Cheverny ne se résume pas à la nostalgie swingante de Jake et Dan. Même si on aurait tort de bouder son plaisir, d’autant que le Rémi Panossian trio, en première partie de soirée, vaut le détour à lui tout seul.

>>> A lire : Rémi Panossian trio « RP3″

Les curieux de musique ouverte et métissée seront cependant bien avisés d’étudier de près la soirée du vendredi 1er juillet. Au menu, le pianiste charismatique et compositeur sans limites Omar Sosa, qui sait comme personne mêler jazz, musiques afro-cubaines et nouveaux sons urbains.

 

En première partie, le coup de coeur de l’année de Jazzin’ Cheverny qui devrait en laisser plus d’un sous le charme, Mlle Ellinoa, vainqueur avec son sextet du tremplin de Jazz en baie à Granville en 2014.

Et je reviens plus tard, vous raconter ce qui va se tramer sur la scène de Jazzin’off, place de l’Eglise…

 

 

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Après avoir failli, tout simplement, passer à la trappe des coupes budgétaires municipales, le festival de jazz d’Orléans a finalement testé une nouvelle formule baptisée Jazz or Jazz, du 13 au 17 avril 2016.

Loin de moi l’idée d’en faire un quelconque bilan, n’ayant pas assisté à tous les concerts. Mais j’aimerai partager avec vous quelques impressions.

La dualité de la programmation : c’était la proposition un peu surprenante, avec deux itinéraires « parallèles » le vendredi soir et le samedi soir.  Des concerts avec des têtes d’affiche internationales d’un côté, des jeunes (et moins jeunes) pousses du jazz hexagonal de l’autre, aux mêmes horaires.

Le samedi soir, pas photo : ONJ pour moi, Lisa Simone pour mon chéri, on a été comblé chacun de notre côté ! L‘ONJ d’Olivier Benoit a gagné en sérénité, je trouve, par rapport au  programme Europa-Paris : la matière de ce Europa-Berlin est plus lumineuse. Il y a des moments de relâchement, de respiration, qui n’existaient pas dans le premier programme, tellement dense qu’il en était très exigeant pour l’auditeur.

J’attends avec impatience le troisième volet, Europa-Roma. En espérant que la dolce vita italienne apporte aux compositions d’Olivier Benoit la touche d’humour et de légèreté qu’il n’a pas encore exprimé dans ses compositions. Quant aux musiciens, pas un pour faire regretter l’autre, tous excellents, rien à ajouter !

 

Le vendredi soir, on avait choisi Jan Garbarek avec Trilok Gurtu, mais j’avais été frustrée de ne pas pouvoir tenter le White desert orchestra d’Eve Risser, dans l’autre salle.

Coup du sort ? Gurtu malade, le concert était annulé, et nous pouvions dès lors profiter de celui d’Eve Risser. On a passé un excellent moment avec ces talentueux musiciens. Et musiciennes, car il y avait 4 filles pour 6 garçons, ce qui est un exploit pour un concert de jazz mais montre surtout, à mon humble avis féministe, que quand c’est une femme qui mène la danse, elle trouve sans problème aussi des musiciennes. Etonnant, non ?

 

Troisième concert ce dimanche après-midi, « L’Oeil de l’éléphant », soit la projection de 800 photos noir et blanc signées Guy Le Querrec, sur une musique jouée en direct par Michel Portal, Louis Sclavis, Henri Texier et Christophe Marguet.

Que vous dire sinon que ce concert fut à la hauteur de mes espérances ! Le travail  de montage des photos de Le Querrec, surprenantes, émouvantes et drôles,  était particulièrement pertinent, invitant à se laisser porter par le flot, au rythme des émotions suggérées par une bande-son de rêve…

Il faut dire que j’étais particulièrement sensible à la composition de ce quartet : Michel Portal m’a fait découvrir le jazz contemporain avec « Mozambique », Henri Texier m’a fait rencontrer l’incroyable Label Bleu et sa collection de pépites, et l’album de Christophe Marguet, « Buscando la luz », est un de mes dix CD préférés de ces dix dernières années.

Quant à Louis Sclavis, il est le musicien français que je chéris sans doute le plus, depuis plus de 30 ans que je suis sa musique sous toutes ses formes, sur scène et au fil des albums. J’ajoute que je suis également très fan de ses photos, dont une petite partie était d’ailleurs exposée à l’occasion de ce festival.

Premier album de Louis, avec une photo de Guy Le Querrec en couverture :-)

Les regrets ? Ne pas avoir pu assister à la création « Freaks ! » de Théo Ceccaldi le jeudi soir ; avoir subi une attaque un peu trop brutale de jazz « old school » dès la sortie du concert de l’ONJ…

Les petits plus ? Le fair-play des spectateurs du concert de Garbarek qui ont joué le jeu, en grand nombre, d’aller « tenter » le concert d’Eve Risser ; le côtes-du-rhône blanc en vinif naturelle de la buvette…

 

 

 

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Pierrick Pédron « And The » (Jazz village, 2016)

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Pierrick Pédron (sax alto, compositions), Jan Weissenfeld (guitare), Chris de Paw (guitare), Julien Hermé (basse), Bernd Dezsevim (batterie), Vincent Artaud (claviers), Marja Burchard (claviers), Damon Brown (trompette), Didac Ruiz (percussions), Jérôme Fagnoul (xylophone).

 

 

Sous cette illustration fabuleuse signée Elise « the Cheerleader » Dutartre, le saxophoniste Pierrick Pédron se lâche enfin pour nous offrir un album réjouissant en tous points.

Moi qui l’avais découvert avec Omry, un album qui reste un de mes plus grands coups de coeur de ces dix dernières années, puis suivi avec enthousiasme dans les pas de la fanfare de Cheerleaders, je suis plus qu’heureuse de retrouver dans ces envolées groovy le charme fou de ces albums-là.

Sous l’apparente facilité d’une ligne de basse trempée dans le funk des années 60 – celles où l’on atteignit la Lune, de bien des manières  -, dans la virtuosité virevoltante d’un sax à 100 à l’heure – au volant de la Fureur de vivre  -, voilà qu’apparaît un Pierrick Pédron joyeux et décomplexé.

La faute aux épices, africaines et/ou cosmiques, qui émaillent les compositions de ce And the réjouissant d’un bout à l’autre ? Sûrement ! Si l’on retrouve l’ambiance floydienne d’Omry (merci Chris de Paw) et le groove cuivré de Cheerleaders, on passe cette fois de l’esprit à la matière, du cerveau aux tripes.

Pierrick Pédron livre du coup avec sincérité et décontraction une pâte sonore aussi riche que digeste, un exploit auquel l’alchimiste Vincent Artaud et ses arrangements ne sont certainement pas étrangers.

Foin de discours, le décryptage de l’illustration de couverture résume parfaitement l’ambiance de cet album. Années soixante, fureur de vivre, cool attitude et visions délirantes ? La majorette connaît bien son saxophoniste…

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Ce mardi 8 mars, rendez-vous à Saint-Jean-de-Braye, près d’Orléans pour un concert 100% Zéromacho !

Eh oui, il y a les hommes qui confondent le 8 mars avec la fête des mères… :-(

… et il y a les hommes qui s’engagent pour faire avancer la cause des femmes :-)

Ceux-là sont membres du réseau Zéromacho, des gars qui en ont dans le ciboulot et qui luttent notamment contre la prostitution : Claude Tissandier, en maître du swing, dirigera le quintet de choc Double T, accompagné de son acolyte Jean-Jacques Taïb. Et en première partie, surprise !

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Et, contrairement à l’engagement de ces messieurs, le concert lui, est totalement gratuit. C’est à 20h15 à la salle des fêtes de Saint-Jean-de-Braye, dans le cadre du Forum des Droits humains. Alors, on va signer, les Zéromacho ?

>>> Le réseau Zéromacho

>>> Le réseau Forum des Droits humains d’Orléans

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Avec le nouveau festival « Jazz or jazz ? » d’Orléans du 13 au 17 avril, renaît le tremplin jazz et musiques improvisées. C’est désormais l’association Ô Jazz qui se charge de l’organisation de l’événement.

Pour cette édition 2016, le délai est très court : les groupes, du duo au septet, ont jusqu’au 1er mars au max pour renvoyer leur dossier d’inscription.

>>> Pour obtenir votre dossier d’inscription : contact.ojazz@gmail.com

Les quatre groupes sélectionnés joueront en public lors du festival « Jazz or Jazz ? », et seront jugés par des professionnels.

Globalement, les conditions sont identiques à celles des tremplins précédents : être une formation de la région Centre-Val de Loire et proposer des compositions originales.

Les récompenses pour le groupe lauréat ne changent guère non plus : programmation au festival « Jazz à l’Evêché » en juin (l’ex-off de l’ex-Orléans jazz) et au Sunset-Sunside à Paris, sélection pour la finale du tremplin national Rezzo Focal / Jazz à Vienne, mais en 2017.

A vous de … jouer !

Et de succéder au palmarès orléanais à Méloblast (2014), Toons (2013), et tous les autres, à retrouver en cliquant sur la rubrique « tremplins jazz » de ce blog.

JOKARY

Jokary

Devinette : En 2012, le groupe Jokary, mené par le Blésois Arthur Pierre, remporta le tremplin. Un membre du jury d’alors sort ce jeudi 28 janvier 2016 un nouvel album aux accents très funk, qui est-ce donc ?

 

 

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Jazz or jazz ? c’est la formule qui remplace donc le festival Orléans jazz en 2016.

Avec deux changements de taille : les dates, du 13 au 17 avril et la programmation, nettement plus contemporaine.

Concession à la billetterie grand public, la chanteuse de variété jazzy américaine Melody Gardot fera l’ouverture de ce festival nouvelle formule, qui se déroulera donc dans les frimas du printemps, mais au chaud dans les salles du Théâtre d’Orléans.

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Merci aux olibrius du Tricollectif d’avoir démontré l’an dernier avec leurs Soirées Tricot qu’on pouvait faire de ce lieu rigide, moyennant une table de ping-pong et une restauration bio et locale, un espace festivalier convivial !

Et d’ailleurs, merci à eux aussi d’avoir inspiré ce nouveau festival,  bien plus tourné vers la scène contemporaine que son prédécesseur. Pas de critique du passé dans mes propos, la mission fixée était alors très différente, et le budget itou.

Mais enfin cette fois-ci, on a de belles raisons de se réjouir d’une programmation éclectique, équilibrée et audacieuse en même temps.

Le vrai Graal, je vous le dis, ce sera le dimanche 17 avril, avec une formation qu’on n’aurait même pas oser rêver : Louis Sclavis, Michel Portal, Henri Texier, Christophe Marguet… et le photographe Guy Le Querrec, comme au grand beau temps de « Carnet de route » et de la trilogie africaine  !

carnet route

Parmi les pépites à glaner, Kenny Garret, le grand Jan Garbarek avec son prestigieux invité Trilok Gurtu , l’Orchestre national de jazz, Eve Risser ou encore Jozef Dumoulin.

La billetterie du festival ouvrira le 2 février prochain. On espère des tarifs moins stratosphériques que pour le défunt Orléans Jazz…

>>> Rendez-vous sur www.jazzorjazz.fr

 

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