Inktober, le mois de l’encre et du papier



C.C & Benson by Jake Parker, inktober 2011

C.C & Benson by Jake Parker, inktober 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’Inktober, c’est l’un des multiples évènements qui agitent le petit monde des blogueurs BD. Le but de celui-ci: apprendre à mieux dessiner, en revenant aux bases: de l’encre et du papier.

« Pas de crayon, pas d’aquarelle, interdit d’utiliser photoshop: juste la pure beauté de l’encre noir crépitant sur le papier blanc », explique poétiquement Jake Parker, célèbre dessinateur américain qui a lancé cet évènement, il y a deux ans.

Depuis, de nombreux blogueurs BD ont suivi son exemple, rejoignant ce concours informel où il n’y a rien à gagner, si ce n’est de l’expérience. Les règles sont simples: poster, chaque jour du mois d’octobre, un nouveau dessin réalisé uniquement à l’encre. La dessus, chacun ajoute ses propres contraintes. Cette année, Jake Parker raconte une histoire en 31 cases (ça parle d’un vol au musée, et ça commence ici). Michael Regina suit les mêmes règles, et son histoire de tyrannosaurus-citrouille racontée en vers semble très bien partie.

L’espagnol Builron, lui, dessine chaque jour un portrait d’une personne croisée dans la rue. Le très bon illustrateur Escott fait juste un dessin, selon l’inspiration du moment, mais la fracture de l’oeil est souvent au rendez-vous.

Humour francophone

Plusieurs francophones se sont joints à lui, en ajoutant leur propre contrainte: un thème commun à tout le monde, chaque jour. C’est sans conteste comme cela que l’Inktober est le plus marrant. On peut comparer les dessins et l’humour plus ou moins capillotracté des auteurs en se rendant sur les différents blogs. Commencez par les tourangeaux de l’Atelier Pop, qui postent différents dessins sur un seul blog, et continuez chez Nusse, par exemple, avant d’aller voir chez le vieux Grigou ou chez Kaouet.

Certains timbrés arrivent même à respecter le thème du jour tout en ajoutant leurs propres contraintes (en l’occurence, des shamans indiens dans toutes les images).

Enfin, on trouve même quelques petits malins pour détourner l’Inktober à leur façon, comme Ben Wood, qui fait en solo un OZtober (chaque jour, un dessin inspiré par le magicien d’Oz).

L’Inktober continue jusqu’à la fin du mois. Reste à savoir combien de dessinateurs tiendront jusqu’au bout !

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À propos de Thierry Soulard

Journaliste, passionné (entre autre) par les relations entre la bande dessinée et les nouveaux outils numériques. Vous avez du temps à perdre? Allez sur http://www.netvibes.com/thierrysoulard, et fouillez dans les archives des différents blogs BD !
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2 réponses à Inktober, le mois de l’encre et du papier

  1. kaouet dit :

    Super article et merci pour les liens (les nôtres) et surtout la découverte d’Escott!
    Je repasserai par ici, il y a plein d’infos et d’articles intéressants.

Répondre à kaouet Annuler la réponse.

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